samedi 30 janvier 2010

Cyberpresse et Facebook

Bon, me revoilà. Ça fait un maudit bout que j'ai écrit ici. L'espace est toujours de la même couleur... ça me rassure. J'ai enfin fini ma thèse et ça fait vraiment du bien. Je ne dirais pas que c'est la satisfaction du devoir accompli qui me remplie de ce soulagement. Ce n'est pas non plus le fait d'avoir fini un long travail. C'est plutôt le fait que je peux maintenant décoller un peu de l'ordinateur et arrêter de trouver des prétextes pour ne pas travailler sur ma foutue thèse.

C'est bizarre pareil parce que, quand je fais un tour dans mes souvenirs, je regarde ces prétextes-là et je remarque qu'ils ont changés, non seulement au fur-et-à-mesure que moi je changeais, mais aussi au fur-et-à-mesure que les temps changeaient.

J'ai commencé mon processus de recherche en 2007. Dans ce temps-là, ce qui me distrayait c'était surtout sortir avec des amis, prendre une bière ou regarder la télé. Dans les trois cas, je me sentais coupable.

Puis, peu à peu, ça a été le fait de chatter avec le monde de mon patelin qui détournait mon attention.

Un jour, Dieu seul sait pourquoi, le Messenger a commencé à sonner de moins en moins et je me suis mis a avoir les yeux constamment rivés sur Cyberpresse. Je vous jure que ce journal est mauvais, en dépit de ce que ses employés en disent.

Après, ça a été Facebook avec le maudit jeu de Mafia War. Si on regarde froidement ce en quoi consiste ce jeu-là, on se rend compte qu'un nouveau né qui regarde le mobile au-dessus de son berceau pour s'endormir est beaucoup plus actif que l'étudiant crétin qui s'amuse à faire des clicks sur sa souri pour regarder une roulette de revolver faire un tour.

Combien de temps perdu. Combien de minutes qui ne reviendront plus.
Dans le fond, sortir et prendre une bière est extrêmement sain quand on y pense.

Il faut commencer à vivre mes amis.

Mon nouveau blog en espagnol: "Sociología desde un aprendiz"

Je fais présentement des démarches pour entrer dans un programme de doctorat en sociologie. Le problème, c'est que mon baccalauréat, je l'ai fait en études hispaniques et, dans ce programme-là, qui se veut pourtant interdisciplinaire, la sociologie ça n'existe tout simplement pas. Heureusement, durant ma maîtrise, on y a touché juste assez pour dire que j'ai commencé à perdre mon innocence en la matière. Alors, j'invite tous ceux et celles qui en savent un peu sur le sujet et qui comprennent la langue de Cervantes à faire un tour sur ma nouvelle page et à me dire si mes commentaires et analyses des oeuvres son pertinents, justes et s'ils ne sont pas à côté de la track. Avec cet exercice, j'espère faire entrer l'information dans mes méninges et me motiver à lire et à écrire.

Finies les folies... on étudie!

jeudi 14 janvier 2010

Video of the Moment: Wycelf Jean

In light of the earthquake in Haiti, a thought for those who were injured, who died, and those left standing.

A thought to the diaspora as well, as Haitians are spread just about everywhere on this planet, particularly in North America, shaping us as we are shaping them.

Wyclef Jean first burst onto the scene as the frontman of hip hop group The Fugees; from the get-go, he wore his heritage on his sleeve, and as soon as he came into money, he made sure to help spread it in his country of origin as well. Sure, some of it was lost to local corruption, but that just made his resolve stronger in bringing aid directly to those in the street.

We might lose track of this from some of his more recent contributions to modern music, cameos on songs that don't mean anything, collaborations with pop stars (Shakira), film stars (The Rock) or divas (Mary J. Blige) - but the guy is a heck of a humanitarian.

Shout out. Props.


Also: if you're going to send money, please do so through usual, recognized NGOs. Too many fuckers are trying to use this crisis to rip you off.

Aussi: si vous donnez, veilluez le faire au travers d'ornagismes charitables reconnus mondialement. Il y a trop de crosseurs qui veulent profiter de votre générosité.
Je recommande Oxfam, Croix-Rouge et World Vision.