Le seul argument qui justifie leur expulsion est celui qui prone le "si les autres le font, on doit le faire nous aussi". Il me semble que Montréal et le Québec depuis probablement la fin du règne du Parti Québécois et du maire Bourque (même si je trouve que ceux-ci ne brillaient pas non plus par leur originalité, seulement qu'on dirait que maintenant c'est pire) sont prisonniers d'une pratique extrêmement conformiste de la part de leur classe politique.
Le pire, c'est que cela semble commencer à déteindre sur notre population. J'ai l'impression qu'on est incapables d'élaborer des manifestations culturelles et sociales propres à nous.
D'ailleurs, selon moi, "Occupy Montréal" en est, malheureusement un exemple. On suit une supposée vague mondiale et, en plus, on se sent obligés de reléguer la traduction du nom du mouvement au second plan. Les mouvements "Occupy" aux États-Unis ne se sont pas sentis obligés de s'appeler "Los Indignados". Pourquoi doit-on appeler notre mouvement comme le leur? En plus, le livre qui a servi d'inspiration aux "Indignados" s'intitulait "Indignez-vous!"
En bref, notre classe politique est morose et manque d'originalité et notre rébellion est morose et manque d'originalité. Ce n'est toutefois pas une raison pour évincer les "Occupy". Peut-être que, avec un peu de temps, quelque chose de nouveau et d'authentique aurait pu en émerger.
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