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jeudi 13 mai 2010

Ça Va Faires Les Crisses De Niaiseries

Ok, tabarnak, ça va faire.

Il y a une dizaine de jours, le vénérable Pierre Rinfret, un nom qui sonne à mes oreilles les mots/compagnies ''CKAC et Journal De Montréal'' a déclaré, à l'émission sportive de V, L'Attaque À Cinq, que ceux qui avaient prédit une victoire du Canadien (de Montréal) contre les Capitals de Washington ne connaissaient rien au hockey.

Évidemment, j'étais outré. J'allais écrire une entrée de blogue l'envoyant promener et démontrant le pourquoi et le comment de ma propre déclaration selon laquelle le CH allait gagner (en 6, j'étais off d'une partie) - et pourquoi et comment je connaissais plus le hockey moderne que lui, vu que dans les 19 dernières années, j'ai vu plus de 3000 matchs de la LNH, mais aussi avec des statistiques à l'appui (genre que dans les 25 dernières années, le gagnant du trophée des Présidents s'est rendu en finale de la Coupe Stanley seulement 5 fois, donc que c'était rare, même si, à chaque année, les experts prédisaient la finale au premier de la saison régulière, en épais; c'est aussi pourquoi j'avais choisi les Capitals pour finir premiers en saison mais les Flyers pour se rendre jusqu'en finale, dans l'Est, même si je les voyais 5e au classement de la conférence, encore, off d'une seule place).

Mais, la vie étant La Vie, j'avais d'autres chats à fouetter. Comme dirait Dédé Fortin, ''l'amour, la mort, pis toute''.

Mais ce soir, pour la troisième fois, Jean Perron ressort, à la même émission, le même pronostic. Hey, Champion, ça va faire, me faire traiter de cave.

Surtout que Perron a la fâcheuse habitude de croire que parce qu'il a dirigé dans la LNH à une toute autre époque et a gagné une Coupe inattendue donnée par Patrick Roy pratiquement seul, malgré une équipe qui comptait en ses rangs des futurs membres du Temple de la Renommée tels Bob Gainey, Larry Robinson, Roy, Guy Carbonneau et Claude Lemieux. Ça se peut, que je n'aille  pas joué dans la grande ligue, oui, mais j'ai joué jusqu'au niveau junior avec 10 gars qui se sont rendus dans la LNH, en allant au secondaire avec 4 autres qui s'y sont rendus, et je regarde, mange et analyse du hockey de 3 continents, 7 ligues et 4 réseaux nord-américains depuis plusieurs années. Ça se peut-tu qu'en regardant coacher Scotty Bowman, Jacques Lemaire et Viacheslav Bykov, on en apprenne plus sur le hockey qu'en étant Christian Laflamme qui a quand même joué dans la LNH, mais pour la pire équipe que le CH ait mis sur la glace?

Sans compter que pendant 5 étés consécutifs, je suis allé donner des cliniques sur l'art de garder les buts dans des écoles de hockey avec des pros de la LNH à mes côtés...

Anyway, le but n'est pas de me vanter, ni de démontrer que j'ai la science infuse, mais bien de montrer à quel point ces prétendus ''experts'' se voient plus haut que leurs téléspectateurs et auditeurs. Le pire, c'est que plus souvent qu'autrement, ces vantards et morons-là ont des émissions à la télé et la radio, c'est malade. Pour vrai, à part Bob McKenzie, René Pothier et, mettons, Tony Marinaro pour ses plugs de la mort, on parle de vétérans du métier, blasés, qui quittent le Centre Bell après deux périodes et écoutent la fin de la game distraitement dans leur char (soit à CKAC ou à la super-partisane CJAD)  en s'en allant chez eux, en parlant sur leur cellulaire avec leur femme pour savoir s'il reste du lait dans le frigo. Et qu'en plus, la moitié de ces sbires (allo, Jean-Charles) ont eu leur job au JdM à une époque où écrire sans faute d'orthographe mais avec une syntaxe de 5e année (primaire) était considéré comme un accomplissement magistral et valait un emploi de journaliste.

Je sais que je vais en faire chier plus d'un avec cette entrée, et probablement même que mon oncle qui anime l'émission du amtin à CKAC en fera partie, mais j'ai été élevé par le fils d'un chef de section au Montréal-Matin qui hébergeait des joueurs du CH dans les années 50, 60 et 70; j'ai été élevé à entendre que Maurice Richard a failli être échangé ou même congédié mais que sa détermination plus que son talent l'ont mené à la gloire.

En fait, même en deuxième ronde, on a tenté, à la tivi et à la radio (sauf mon oncle et Gabriel Grégoire, qui sévissent à la même émission), de me faire la morale en me poussant ces mêmes leçons: Pittsburgh va gagner parce que Crosby, contrairement à Ovechkin, a du coeur, de la détermination, c'est un vrai leader.

Constat final: Ovechkin: 5 buts, 5 passes, 10 points, 60 tirs au but en 7 matchs contre le Canadien; Crosby: 1 but, 3 passes, 4 points, moins impliqué et spectaculaire que son coéquipier Malkin - et des dizaines d'exemples de problèmes de comportement, de braillard à mauvais perdant, vraiment pas des qualités de leader, de capitaine. C'est qui, le chokeur, maintenant?

Et l'important, l'essentiel?

Ce n'est pas qu'un joueur hausse son jeu d'un cran, c'est qu'une équipe le fasse, contre l'adversité.

Crosby a été menotté par le moins élégant patineur de la ligue (Hall Gill) et une verte recrue (P.K. Subban). Dan Bylsma n'a pas voulu tenter de contrer le meilleur franc-tireur des séries (Michael Cammalleri) de la même façon, en se disant que ''dans un café, la crème remonte toujours à la surface'', une déclaration toute-Pittsburghienne: le dernier à l'avoir fait, c'est Jaromir Jagr, en séries contre les Islanders, en 1993. Les Islanders ont gagné et se sont rendus en finale de conférence, qu'ils ont perdue, aux mains... du Canadien.

Se rappeller ça, c'est connaître son hockey. Demandez à votre confrère Marc De Foy, il vous dira la date exacte de la déclaration de Jagr. Et de Bylsma. Il pourrait même vous en sortir une similaire d'Alex Delvecchio, si ça se trouve.

Et connaître son hockey, ça veut dire savoir quand ne pas parier contre un gardien 'hot' comme Jaroslav Halak; si vous ne savez pas qui il est, j'en parle ici et ici sur mon blogue sportif, les grands. En séries, ça prend un gars dans le filet qui n'a pas peur de se mesurer à des adultes, pas un gars qui a gagné le championnat mondial junior à 19 ans, deux ans plus vieux que ses adversaires. D'ailleurs, pour une comparaison pas trop flatteuse de Carey Price et Jamie Storr, qui a accompli beaucoup plus que Price dans sa carrière, un petit coup d'oeuil rapide ici vaut la peine.

Tout ça pour dire ceci: le Canadien n'a joué avec un alignement complet que 5 fois dans l'année; les joueurs qui ont manqué la majeure partie de la saison, les vrais, les leaders du club, ne sont pas fatigués; avec nos gars des mineures et de 3re trio, on a réussi à faire les séries; notre gardien est en confiance; et bien que le CH aime perdre contre les Thrashers, les Islanders, les Hurricanes et les Leafs, ces clubs n'ont pa fait les séries. Les Capitals, eux, oui. Et nous sommes allés les battre chez eux alors que vous ne donniez pas cher de leur peau. Nous avons aussi toujours donné du fil à retordre aux Pens (encore une fois, sans nos meilleurs éléments), comme aux Sharks.

Ce n'est pas sorcier, ce sont des faits. Ils sont là, à la portée de tous.

Le hockey se joue sur la glace, messieurs, pas sur du papier. Ça donne des Coupes à la Caroline et à Tampa, en fin de compte, et ça donne des Sharks qui se font habituellement éliminer rapidement. Ça donne des Canucks en vacances et des Flyers (l'attaque la mieux équilibrée de la ligue et le joueur le plus salaud à la défense) qui tentent de faire l'impossible. Et c'est tout prévisible, c'est drette-là dans vos faces. D'ailleurs, j'avais prédit les Flyers en 7 contre les Bruins - j'ai hâte à demain.

mercredi 28 avril 2010

Pas Debout, Ni Assis, Ni À Genoux, Ni Prosterné...

Bon, j'allais enfin publier, 24 heures trop tard, sur mon blogue francophone principal, ma Lettre Ouverte À Pierre Rinfret, ma réplique à ses commentaires épais d'avant-hier soir à l'Attaque À 5.

Mais voilà qu'un éditorial de La Presse met le doigt sur un beau bobo que je ne pouvais ignorer: Washinton prend de plus en plus de place dans la politique canadienne.

Oui, l'éditorialiste fait preuve de démagogie pour arriver à sa fin, à son point, mais quand même, le message passe - et passe bien.

Avec des Conservateurs au pouvoir à Ottawa qui sont moins-que-minoritaires mais qui gèrent le pays comme des rois fils-de-Dieu, le Canada, ce Beau Grand Pays, le ''plusse meilleur au monde'' n'est pas debout, ni assis, ni a genoux ou prosterné, mais bien tout nu et à quatre pattes devant les américains.

Une méchante chance qu'ils n'ont plus un cowboy au pouvoir, eux, qui ne demande qu'à nous rider...

mardi 16 décembre 2008

Réjean Tremblay Contre-Attaque

Oui, ses téléromans sont un peu cheaps. Oui, il frôle la sénilité, il affectionne les filles trop jeunes pour lui, il est snob et malgré qu'il soit multimillionnaire (et s'efforce toujours de défendre d'autres multimillionnaires), il fait tout pour éviter de payer des taxes quand il achète des encyclopédies usagées à L'Échange.

Et, oui, ses chroniques ressassent toujours les mêmes sujets. Mais il y a des sujets qu'on croyait pouvoir éviter une fois les années 60 terminées, une fois deux référendums passés, une fois la Nation Québécoise acceptée au Canada Anglais.

Mais non, le racisme latent du Good Ol'Canadian envers le Québécois moyen refait surface, encore au hockey. Cette fois, c'est Pat Quinn, cet ancien entraîneur-chef des Maple Laughs de Toronto, maintanant à la barre de Team Canada aux championnats mondiaux junior, qui affirme que les joueurs du Québec ne sont pas assez 'mâles' pour être les égaux de leurs collègues des autres provinces.

La ministre de l'éducation, des loisirs et du sport au Québec, Michelle Courchesne, réagit ici. Le commissaire de la Ligue de Hockey junior majeur Du Québec, Gilles Courteau, réagit ici. Ronald King, de La Presse, est égal à lui-même, ici.

Mais cette fois-ci, c'est le vénérable (et vétérable) Réjean Tremblay qui remporte la palme de la meilleure défense, qui est en fait l'attaque, tout en recyclant le même texte sur la Race qu'il nous sert depuis une dizaine d'années au moins, qu'il rafraîchit de certains paragraphes pertinents à chaque fois. Un deux pour un, quoi.

J'aurais ajouté que La Belle Province a fourni à la Ligue Nationale la plupart de ses durs-à-cuire, de Donald Brashear à Georges Laraque en passant par Peter Worrell, Jean-Luc Grand-Pierre et André Roy, ainsi que des joueurs qui ''vont dans le traffic'' comme Sidney Crosby, Steve Bégin, Maxime Lapierre et François Beauchemin, ainsi que des joueurs complets qui n'ont pas peu de se battre et de frapper, comme Vincent Lecavalier, qui est aussi fort, talentueux et un meneur-né que Jarome Iginla...