Et je citais ce texte de David Desjardins, de Voir - cet extrait, plus précisément:
Tu te souviens de cette phrase de ton père à toi le jour de sa naissance à elle: maintenant, tu vas savoir ce qu'est vraiment l'inquiétude. Tu mesures à quel point il avait raison.
Tu te demandes si elle va y arriver. Si elle trouvera quelque chose qui ressemble au bien-être. Pas nécessairement le tien, juste un équilibre, juste un endroit en banlieue du malheur ordinaire et du bonheur aveugle et niais.Et c'est vrai que la dernière phrase est un petit chef d'oeuvre.
Mais depuis que j'ai fini d'écrire mon post, la toute dernière phrase de sa chronique me pîque dans la tête, comme un anévrisme:
Tu repenses à tous tes amis qui évoluent dans les limbes, en marge de tout. Ah oui, certains comptent parmi les êtres les plus brillants que tu connaisses. Mais ils sont aussi les plus seuls. Et ils portent leur tristesse comme un manteau lourd qui ne les protège pas du froid, bien au contraire.Pas pu faire autrement que de me sentir visé, désolé.
Y'en a parmi nous qui assument pleinement nos choix qui, additionnés aux hasards de la vie, créent ce que d'autres perçoivent comme étant des trous béants mais que vus de l'intérieur sont des moments passagers qui permettent l'introspection et, espérons-le, poussent à vouloir s'améliorer en tant qu'individus.
Autrement dit, ce n'est pas parce que je n'ai pas de concubine présentement et que j'écris des tounes tristes qui ne me sortent pas de la pauvreté légère dans laquelle je vis que je suis au pire une misérable cause perdue et au mieux comme le personnage de Matt Damon dans Good Will Hunting.
Le froid qui passe au travers mes fenêtres au centre-ville me rappelle la chaleur que j'ai déjà connue. C'est mieux que de paresser douillet dans son confort synthétique et condescendant de blanlieue en jugeant ceux qui, pour l'instant, sont moins chanceux.
Joyeux Noël quand même.
2 commentaires:
''Autrement dit, ce n'est pas parce que je n'ai pas de concubine présentement et que j'écris des tounes tristes qui ne me sortent pas de la pauvreté légère dans laquelle je vis que je suis au pire une misérable cause perdue ''
Non, en fait tu sais ce que tu veux et a besoin et ne te contente pas de n'importe qui juste pour dire que tu es avec quelqu'un. Sinon, j'ai été d'un pathétisme terrible jusqu'en 2008...
Joyeux Noël à toi aussi Sébastien.
Puisse l'introspection t'amener sur des chemins propices à l'éclabousse qui se ressent à travers tout le corps et les yeux, t'sais comme des rayons X de jouah et de vie.
Je dis ça.
Comme ça.
Parce que. Tu le sais. on est là. en quelque part à tourner à gauche puis à droite dans le labyrinthe de nos vies. (moi ça me donne le tourni tout ces chemins possibles. et je comprends que des fois, faut s'assoir en plein milieu et ne pas bouger. ou sinon peu. le temps d'y voir plus clair. parce que tourner trop vite, aller trop loin...ça rends confus et ça fais mal des fois aussi. quand on tombe.)
mais faut prendre des risques aussi.
Fait froid chez toi ?
Je parle. je parle. c'est tranquille ici.
Tu vas nous manquer demain...
À bientôt xxxx
-on t'AIME!-
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