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mardi 19 juin 2012

Le Devoir Impressionne

Pas satisfait d'être le seul journal qui traite toujours objectivement le conflit social actuel (La Presse fait du bon travail, mais non seulement les éditoriaux me frustrent, les chroniqueurs restent campés sur leurs opinions en resassant des arguments pris dans des blogues ici et là et se contentant de justifier les chroniques passées plutôt qu'en amenant des idées nouvelles, et c'est le cas même pour ceux ave lesquels je suis d'accord), Le Devoir donne maintenant dans le Cours d'Histoire Rapide 101 et dans la décortication avancée de la propagande.

Bon, ok, dans l'ensemble, les deux sont des textes critiquant la propagande, le premier celle de Stephen Harper et le second de Jean Charest, mais à deux niveaux différents, en gardant toutefois l'idée de refaire l'histoire en tête. Et ces tentatives sont immédiatement réduites en bouillie.

vendredi 11 novembre 2011

Crisse De Caves

Les lecteurs les plus assidus noteront que, récemment, j'ai beaucoup plus souvent répondu à des textes de Marie-Claude Lortie que de Patrick Lagacé.


Les raisons sont fort simples: Lagacé écrit beaucoup moins, et quand il le fait, il écrit moins de conneries. Lortie, elle, écrit des chroniques et des blogues qui font réfléchir. Qui me font réfléchir, du moins, car il semble que la pauvre en endure des vertes et des pas pures.


Sérieux. En 2011. Au Québec.

Sacrament.

On n'est pas sortis du bois.

Notons qu'elle mentionne que ce n'est pas mieux ailleurs; vrai, sauf qu'ici, généralement, je m'étais habitué à ce qu'on soit en avance sur les autres vis-à-vis les droits et le respect de tous: minorités visibles, homosexuels, femmes.

C'est ben beau les jokes de mon'oncle, mais faut montrer que c'est une blague; sinon, on devient le con qu'on imite. Et ça, c'est moins drôle pour tous.

vendredi 4 novembre 2011

Saumon Et Poisons





Dans le même ordre d’idées que ma chronique sur la bouffe du mois dernier, j’ai eu un léger mal de cœur en lisant le texte d’aujourd’hui de Marie-Claude Lortie (oui, encore elle!) qui traite des poisons utilisés par les pisciculteurs éleveurs de saumons, qui tuent les homards et crustacés dans le seul but de nous donner un plus grand nombre de poissons de moins bonne qualité.

Et, puisque ces élevages se font en mer (alors qu’une piscine géante ou, au pire – et le mot ''pire'' y prend ici tout son sens – un lac artificiel aménagé avec un ruisseau qu’ils pourraient remonter pour frayer et renouveler l’espèce ferait autant l’affaire), on pollue l’océan pour une cause, somme toute, assez futile.

En plus de la quantité inimaginable de petits poissons qu’on utilise pour les nourrir.

De quoi se questionner sur la pertinence de manger de ces saumons-là…

mercredi 17 août 2011

Mieux Manger: À Quel Prix?

Marie-Claude Lortie de La Presse demande aujoud'hui dans son blogue si vous seriez prêts à payer le ''vrai'' prix pour mieux manger, question inspirée du fait que les rotisseries St-Hubert ont choisi de nourir leurs poulets de farine animale, pratique qu'ils avaient suspendue pendant la crise de la vache folle.

Voici ma réponse:
Que St-Hubert ait pris cette décision écoeure et déçoit au plus haut point.
Le hic, c'est quand on commence à parler du prix de la nourriture en épicerie.
Parce sortir au St-Hubert, si la différence entre du poulet de bonne qualité et de qualité douteuse n'est que de 40 cents le poulet comme le prétend un de vos lecteurs, il faudrait s'attendre à ce que le restaurant monte le prix de ses quarts d'un dollar, et ses demi-poulets de deux. Et tant qu'à sortir et payer mon assiette 5 dollars, aussi bien la payer 17 pour bien manger.
Mais à l'épicerie, entre manger de la merde pour 100 dollars qui va durer moins d'une semaine ou tripler la facture pour quelque chose de meilleur, je vais être tenté de choisir l'option plus accessible, le prix des autres commodités (loyers à presque 1000$, passe d'autobus à 80, internet, Hydro, etc) primant et privant du véritable choix.
Mais si j'avais à voler de la bouffe, ce serait bio, sans additifs et 100% naturel à tout coup.

vendredi 5 août 2011

Lagacé Contre-Attaque




Il m'arrive de critiquer Patrick Lagacé - journaliste à La Presse et co-animateur des Francs-Tireurs - pour ses positions idéalistes et idéalisantes à propos de la société dans laquelle on vit, qui, pour lui, abrite plus de bonnes personnes que de mauvaises, et que la proportion de malfaiteurs diminue au fur et à mesure qu'on grimpe les échelons des emplois dits honorables, tels que les policiers, soldats et politiciens. Et journalistes.

Toujours est-il qu'il nous a prouvé, dans un post de blogue hier, qu'il comprend exactement le rôle qu'est supposée jouer la presse dans notre société: celle de démasquer la vérité des clichés de notre monde et de la communiquer au petit peuple.

Les journalistes Américains se réveillent à peine d'une époque (un bon 10 à 15 ans) où ils ont été trop complaisants avec leurs élus, les firmes de bullshittage (relations publiques) et les grandes compagnies, avalant trop souvent les phrases vides et les mensonges pour aider l'État à justifier des dépenses folles ou des guerres injustifiées (qu'on pense au président Bush II et sa guerre en Irak) ou même pour copier-coller des communiqués de presse et prétendre qu'un simple lancement d'album, de film, de voiture ou de shampooing est une nouvelle digne de se retrouver en page fronticipice.

Sans parler des journaux à potins de style News Of The World et National Enquirer...

Le beau Patrick est même allé au front pour défendre un de ses collègues qui s'était fait tasser par un ministre et son équipe en posant une question qui les troublait. Dans ces moments-là, rien d'autre à faire que d'applaudir.

mardi 2 août 2011

Tricoter Serré




Empédocle, philosophe grec, a pondu il y a des siècles la phrase ''tout est politique''.

Plus le temps passe, plus elle s'avère vraie - mais plus elle est banalisée, aussi. La politique, ce n'est pas seulement les gérants véreux de notre existence, les lois, les hopitaux, l'économie...

C'est d'abord et avant tout de s'impliquer pour se rendre la vie meilleure, et la rendre meilleure pour tous. Et parmi les acteurs les plus importants de notre politique actuelle se trouvent... Les Ville-Laines.

Si vous avez manqué leurs apparitions dans Le Devoir et chez Pénélope McQuade, le blogue bilingue de Mimi Traillette (ma Ville-Laine favorite) vous offre ce matin deux liens qui expliquent les raisons derrière leur propension à tricoter en public.

''En route pour la gloire''? Je l'espère bien.

dimanche 6 février 2011

Mes Chastes Oreilles Vierges Contre Ma Crinière De Lion

Je ne suis pas certain du décorum, du ''comment faire'', de rien en fait. Je laisse ça entre les mains de quiconque osera s'exprimer sur le sujet.

Voilà: sur mon blogue anglo, je parle d'horoscope. Le classique, dans lequel j'étais vierge, et les nouvelles versions, dans lesquelles je suis maintenant lion, ce qui me sied mieux.

J'ai pensé traduire le texte et le câlisser ici, parce qu'il me semble que ça faisait une éternité que personne ne sévissait dans ce bel cyberespace, mais je ne suis plus intéressé par le sujet - j'ai dit ce que j'avais à dire, et je trouve inutile de m'y repointer le nez.

Faque check ça, comme disent les jeunes: le texte, il est ici. Je ne l'ai pas copié-collé, je mets un lien. À vous d'y cliquer ou pas.

vendredi 17 décembre 2010

Son Confort, Mon Indifférence

C'est drôle, plus tôt ce soir j'écrivais sur mon blogue francophone à propos... d'écrire, justement. De bien écrire. Ce qu'est un texte bien écrit, une bonne phrase. Que plus souvent qu'autrement, c'est une tournure de phrase, un rythme, une ponctuation, une métaphore évidente mais inédite - que c'est rarement des mots qui nécessitent un dictionnaire pour les comprendre.

Et je citais ce texte de David Desjardins, de Voir - cet extrait, plus précisément:
Tu te souviens de cette phrase de ton père à toi le jour de sa naissance à elle: maintenant, tu vas savoir ce qu'est vraiment l'inquiétude. Tu mesures à quel point il avait raison.
Tu te demandes si elle va y arriver. Si elle trouvera quelque chose qui ressemble au bien-être. Pas nécessairement le tien, juste un équilibre, juste un endroit en banlieue du malheur ordinaire et du bonheur aveugle et niais.
Et c'est vrai que la dernière phrase est un petit chef d'oeuvre.

Mais depuis que j'ai fini d'écrire mon post, la toute dernière phrase de sa chronique me pîque dans la tête, comme un anévrisme:
Tu repenses à tous tes amis qui évoluent dans les limbes, en marge de tout. Ah oui, certains comptent parmi les êtres les plus brillants que tu connaisses. Mais ils sont aussi les plus seuls. Et ils portent leur tristesse comme un manteau lourd qui ne les protège pas du froid, bien au contraire.
Pas pu faire autrement que de me sentir visé, désolé.

Y'en a parmi nous qui assument pleinement nos choix qui, additionnés aux hasards de la vie, créent ce que d'autres perçoivent comme étant des trous béants mais que vus de l'intérieur sont des moments passagers qui permettent l'introspection et, espérons-le, poussent à vouloir s'améliorer en tant qu'individus.

Autrement dit, ce n'est pas parce que je n'ai pas de concubine présentement et que j'écris des tounes tristes qui ne me sortent pas de la pauvreté légère dans laquelle je vis que je suis au pire une misérable cause perdue et au mieux comme le personnage de Matt Damon dans Good Will Hunting.

Le froid qui passe au travers mes fenêtres au centre-ville me rappelle la chaleur que j'ai déjà connue. C'est mieux que de paresser douillet dans son confort synthétique et condescendant de blanlieue en jugeant ceux qui, pour l'instant, sont moins chanceux.

Joyeux Noël quand même.

mercredi 14 avril 2010

Ghislain Poirier À La Rescousse De La Culture

Depuis le temps que j'en parle aussi - 2005 dans la vraie vie, 2008 en blogues, 2009 en blogues, presque 2010 en blogues - voilà que les médias s'intéressent enfin au problème croissant de la Culture Indépendante qui se meurt dans notre belle ville qui, elle, continue de se vanter sur toutes les plate-formes internationales qu'elle trouve, du Grand Prix aux Sommets Économiques aux manifestations artistiques - tout en donnant des amendes aux artistes qui osent afficher leurs spectacles en public, en fermant par dizaines les petites et moyennes salles de spectacles, surtout celles qui ne sont pas affiliées à Spectra, qui semble être le Propriétaire et Gérant de la Culture-Québécoise-Qui-N'Est-Pas-Angélilienne.

Et si ça a pris Ghislain Poirier pour que ça sorte, soit. C'est un crisse de bon gars, et tout un DJ; son nom a une portée qui, je l'espère, finira par atteindre la bonne oreille au pouvoir - quoiqu'aujourd'hui, dans les bureaux du maire, on disait ne pas connaître Poirier. Faut quand même être ignorant de ce qui se passe dans sa propre ville... faut croire qu'un abonné de l'OSM (pour bien parraître en donnant ses tickets à ses voisins ou ''donateurs spéciaux'') qui va au musée juste quand il y a une occasion de se faire de la presse n'ira pas dans des soirées ''Bounce Le Gros'' qui attirent 2000 personnes au Métropolis...

Bande de caves.

jeudi 19 novembre 2009

Écrire Sa Pensée

Il semblerait qu'encore une fois, aux nouvelles (et en première page du chef de file en la matière, le Journal de Montréal), on ait parlé du fait français au Québec, non pas de l'importance de conserver la langue et la culture qui nous est propre, mais plutôt du nivellement par le bas que l'on fait en acceptant de plus en plus de fautes d'orthographes dans notre société, de l'école au monde professionnel en passant par le monde des affaires et même de la publicité.

C'est une chose d'être inventif et de faire des jeux de mots, il en est tout autre que de tolérer la médiocrité et de viser le plus bas possible plutôt que d'élever le discours (et le public moyen) d'un cran.

Boileau disait:
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément
Si on ne peut pas épeler les mots comme il le faut ou, pire, si on confond un mot pour un autre, comment peut-on avoir les idées claires? Il y a une sacrée marge entre ''qu'un gars qu'on aime'' et ''qu'un gars con aime'', et ceux qui ne peuvent pas la remarquer n'aiment que des cons - et on revient à récompenser la médiocrité. Ça fait un monde de brebis sans cervelles, de fans du Canadien qui n'a plus besoin de gagner pour faire de l'argent, de voteurs de Parti Libéral quand on a peur d'avancer et d'ADQ quand on a peur des étrangers.

Je ne suis pas le plus grand fan des Cowboys Fringants, mais quand même:
(...) Mais quand je r'garde ça aujourd'hui
Chu donc pas fier de ma patrie
Ça dort au gaz dins bungalows
Le cul assis su'l statut quo

Dans ce royaume de la poutine
On s'complait dans' médocrité
Bien satisfaits de notre routine
Et du bonheur pré-fabriqué (...)

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si tu rêves d'avoir un pays
Ben moi j'te dis qu't'es mal parti
T'as ben plus de chances de gagner à' loterie (...)

Si t'es content de ce pays
Ben ça mon homme c'est ton avis
Tu dois être le PDG d'une compagnie

C'est ça l'problème de ma patrie
Y'a pas personne pour s'indigner
Contre la fausse démocratie
Qui sert les riches et les banquiers

Dans cette contrée peuplée d'ignares
'Faut pas trop s'rappeler d'son histoire
Ici y'a juste les plaques de char
Qu'y ont encore un ti-peu d'mémoire...

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si c'est ça qu't'appelles une nation
Probable que tu sois assez con
T'es mûr pour te présenter aux élections...
On a les gouvernements que l'on mérite, c'est plus souvent qu'autrement vrai. Mais il faudrait un leader, un meneur, quelque part, qui se lève et éduque notre crisse de masse épaisse pour nous sortir de cette impasse culturelle, sinon, à quoi bon sauver la culture, si elle se limite à Céline Dion, le Centre Bell et ce que Québécor nous dit d'aimer?

Ici, un post de Matante Fuck Off (que je lis régulièrement), plus sobre et moins négatif que le mien, qui m'a tout de même inspiré cette diatribe. Aussi à lire: les commentaires après ses textes, tout aussi incisifs et éclairés, qui ajoutent souvent au texte même.

Et puisque j'ai versé un peu dans la politique, Monsieur Réponse nous conseille de se tourner vers l'anarchie, quoiquequ'une anarchie assez spéciale...

lundi 16 novembre 2009

Ça Prend Des Mots Pour Faire Des Phrases

Tu sais, y'a 6 lecteurs avoués ici. Peut-être aussi des anonymes qui regardent de temps en temps. Mon blogue perso en français n'en a pas un seul, celui où je nomme les décorations que j'ai dans mon bureau en a un (!), comme mon blogue principal en anglais (quoique celui en anglais a des commentaires d'une bonne demi-douzaine de personnes différentes, mais ils ne daignent pas s'y abonner publiquement).

Et anyway... public ou pas, pour un blog, c'est moyennement (pas) grave, parce que si public il y a à avoir, il pourra lire tout ce qui a été publié précédemment, un peu comme quand on était au Cégep et que les filles se sont mises à lire Milan Kundera - une chance qu'il n'a pas attendu à 1998 pour se mettre à écrire, parce qu'on aurait perdu des dizaines de ses textes (dont L'Insoutenable Légèreté De L'Être) à se mettre sous la dent.

Les mots publiés qui ne passent pas au feu restent, comme les dessins dans les cavernes, comme les traces de cassures et de fêlures sur nos os, comme les peines d'amour dans nos coeurs. Et comme lire, ça se fait relativement vite, on peut se taper une intégrale assez rapidement si elle vaut la peine et si elle se laisse dévorer - un peu comme un bon steak saignant ou une fille de qualité.

Et ils peuvent être repris ailleurs aussi, dans des ouvrages de référence, des livres, sur d'autres sites web, dans des journaux - intégralement ou en étant retouchés (tu me connais, je préfère ne pas me mêler d'un texte une fois qu'il est terminé, mais si tu le voulais, la possibilité existe de le faire). La vie d'un texte ne se limite pas au premier endroit où il a été publié.

Moi, ce qui me gosse le plus quand il n'y a personne, c'est pour un événement, une performance, un show - quelque chose qui ne se reproduira plus jamais de la même façon - comme mes shows. Et y voir le même monde tout le temps, ça fait que je n'ai plus le goût de les faire payer pour venir me voir - tu ne peux pas, moralement, t'abreuver sur le sang de tes fidèles indéfiniment.

On a un bon dialogue ici, même si des fois je vise un peu plus à droite que je ne le pense vraiment dans le seul but - avoué - de te faire réagir.

Pis, comme tu me le disais au début: c'est pas grave, si c'est bon, ''ils'' vont venir. Laisse-les.

Sinon, au pire, les extra-terrestres qui découvriront notre civilization quand il sera trop tard (2015?), eux, se rendront compte de la pertinence de deux impertinents amis à la mort (et à la moelle) malgré le fait qu'ils sont séparés par une superpuissance dont la capitale commence par un W (''Winnipeg, zénéral?'').