Pas satisfait d'être le seul journal qui traite toujours objectivement le conflit social actuel (La Presse fait du bon travail, mais non seulement les éditoriaux me frustrent, les chroniqueurs restent campés sur leurs opinions en resassant des arguments pris dans des blogues ici et là et se contentant de justifier les chroniques passées plutôt qu'en amenant des idées nouvelles, et c'est le cas même pour ceux ave lesquels je suis d'accord), Le Devoir donne maintenant dans le Cours d'Histoire Rapide 101 et dans la décortication avancée de la propagande.
Bon, ok, dans l'ensemble, les deux sont des textes critiquant la propagande, le premier celle de Stephen Harper et le second de Jean Charest, mais à deux niveaux différents, en gardant toutefois l'idée de refaire l'histoire en tête. Et ces tentatives sont immédiatement réduites en bouillie.
Affichage des articles dont le libellé est Jean Charest. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jean Charest. Afficher tous les articles
mardi 19 juin 2012
lundi 18 juin 2012
Jean Charest Responsable
Hehehe:
''Le terrain de la responsabilité me semble un peu glissant pour ce gouvernement, qui a cette vilaine habitude de fuir les siennes…''
À lire!
''Le terrain de la responsabilité me semble un peu glissant pour ce gouvernement, qui a cette vilaine habitude de fuir les siennes…''
À lire!
Libellés :
élections,
Jean Charest,
La Presse,
politique
samedi 19 mai 2012
Un Fossé Générationnel
Quand les Libéraux de Jean Lesage ont pris le pouvoir, ils ont commencé la Révolution Tranquille qui nous a sorti des années Maurice Duplessis, de l'assouvissement, des années de misère. Ils nous a fait psser des années 30 aux années 50.
La fin des années 60, elle, partout en Amérique du Nord et dans certains pays d'Europe, a été le théâtre de la contre-culture, qui a aussi amené son lot d'avancements idéologiques, égalitaires (femmes, Noirs, sentiment anti-guerre, etc).
L'identité Québécoise, elle, telle qu'on la connaît, a pris son envol au milieu des années 70, avec les shows de la St-Jean sur le Mont-Royal et culminant par la première victoire du Parti Québécois de René Lévesque.
La société a peu et très changené depuis, en même temps. Il y a une grande partie de la population qui croit que tout est encore beau, que nous vivons dans un monde créé par ces événements, mais qui se targue, en plus, d'être plsu '''réaliste'', surtout économiquement.
D'autres veulent modifier notre façon de faire pour qu'elle revenienne plus idéalistes, notamment les jeunes.
Certains ''vieux'' semblent oublier que les principes défendus par les jeunes sont les mêmes que les baby-boomers ont obtenu il y a 50 ans, traitent les jeunes d'enfants-rois et utilisent un ton méprisant quand vient le temps d'un véritable débay de société. Un ton, qui, souvent, rappelle celui du ''s'ils sont pas contents, qu'ils retournent dans leur pays'' du débat des accomodements raisonnables... sauf que la jeunesse, son pays, il est ici.
C'est elle qui devra vivre dedans le plus longtemps, c'est elle qui est ignorée quand vient le temps de le (re)modeler. En plus, on ne parle d'elle et de ses revendications que quand il y a des débordements (de la casse, de la violence - peu importe le ''bord'' qui commence). Crisse - sont pas cons, si c'est juste quand ça pète qu'ils passent à la TV et que le Premier Ministre Jean Charest se pointe le visage - lui qui, en plus de trois mois de crise n'a JAMAIS rencontré les étudiants - ben, ils vont en faire de la casse!
Les boomers semblent oublier que les hopitaux ''gratuits'', l'éducation ''gratuite'', les pensions ''généreuses'' - non seulement ce sont eux qui les ont obtenus, en se battant contre leurs aînés, en se faisant traiter d'enfants-rois, ce sont également eux qui, une fois ayant trait la vache, se sont assurés de la saboter bien comme il faut, à sabrer dedans au point où plus rien n'est gratuit ni généreux - sauf, bien entendu, les contrats gouvernementaux empreints de corruption généralisée.
Tout ça dans le territoire le plus imposé et taxé en Amérique.
On enlève des services aux citoyens pour payer les amis du Parti et la mafia, dont un, Tony Accusro, est milliardaire grâce à ses contrats!
Les boomers, ça chiale quand on parle d'instaurer des péages aux ponts, d'augmenter la taxe sur l'essence... mais les jeunes qui veulent avoir droit aux mêmes services qu'eux ont eu, faudrait qu'ils ''fassent leur part''?
On ne s'est pas compris, Papi.
Ce n'est pas que vous nous avez élevé à tout avoir, tout cuit dans le bec. NON.
C'est que vous nous avez élevé dans un pays démocratique, socialement responsable, qui va prendre soin de ses aînés autant que sa jeunesse, que la prochaine jeunesse. Vous nous avez élevé dans un pays fondé par deux peuples qui s'haissaient et qui finiront inévitablement par se séparer en nous disant qu'il fallait préserver notre identité pour ne pas être perdus quand le temps arrivera.
Vous nous avez élevé dans un pays de Chartre des Droits, où l'ONU nous considérait la Voix de la Raison; qui se soucie de l'environnement et ne donnera plus jamais nos ressources naturelles à des étrangers qui nous ''mangeront la laine sur le dos''.
Vous nous avez élevé dans un pays où être au service de son peuple était de l'écouter, de l'aider à progresser, un pays où on pouvait se permettre gouvernement minoritaire après gouvernement minoritaire pour modérer les points de vue; un pays qui privilégie la santé et l'éducation - deux clés à l'autonomie intellectuelle et économique.
Vous vous êtes battus pour ce pays; nos grand-parents ont souffert pour vous le donner; nos ancêtres s'y sont installer sans savoir qu'un jour, l'Utopie serait presque possible - si seulement ceux qui avaient mis en nous ces rêves n'avaient pas changé leur chemise de bord.
On ne te veut pas de mal, Papi. On va prendre soin de toi, parce que tu as fait la preuve pendant 40 ans que tu n'en étais pas capable. Nos routes sont une risée mondiale, nos hopitaux sont contaminés d'un mur à l'autre, nos citoyens s'engueulent à ne plus rien entendre, nos forces de l'ordre sont trop occupées à prendre des photos des jeunes ou les tabasser pour faire leur vraie job (arrêter des criminels, traquer des voleurs, des violeurs, résoudre des meurtres), le Fédéral rie de nous et à chaque jour brime notre droit de parole, nos buildings s'écroulent, nos maires abusent de leur titre.
Tout ça, c'est vous.
C'est vous comme la peur d'élire André Boisclair parce qu'il préfère dormir (ou pas) avec des hommes, alors que vous n'avez jamais jugé bon d'élir une femme (Kim Campbell, on se rappelle, c'est Brian Mulroney qui l'a placée là quand il a vu qu'il perdrait ses élections).
En analogie de hockey, certains d'entre vous avez été des Pierre Gauthier, d'autres des Réjean Houle; dans la plupart des cas récents, vous avez été des flops monumentaux, des erreurs monstrueuses.
Nous méritons la chance de vous démontrer comment ça pourrait marcher, aprce qu'avec vous, chers dinosaures, nous marchons vers l'extinction.
La fin des années 60, elle, partout en Amérique du Nord et dans certains pays d'Europe, a été le théâtre de la contre-culture, qui a aussi amené son lot d'avancements idéologiques, égalitaires (femmes, Noirs, sentiment anti-guerre, etc).
L'identité Québécoise, elle, telle qu'on la connaît, a pris son envol au milieu des années 70, avec les shows de la St-Jean sur le Mont-Royal et culminant par la première victoire du Parti Québécois de René Lévesque.
La société a peu et très changené depuis, en même temps. Il y a une grande partie de la population qui croit que tout est encore beau, que nous vivons dans un monde créé par ces événements, mais qui se targue, en plus, d'être plsu '''réaliste'', surtout économiquement.
D'autres veulent modifier notre façon de faire pour qu'elle revenienne plus idéalistes, notamment les jeunes.
Certains ''vieux'' semblent oublier que les principes défendus par les jeunes sont les mêmes que les baby-boomers ont obtenu il y a 50 ans, traitent les jeunes d'enfants-rois et utilisent un ton méprisant quand vient le temps d'un véritable débay de société. Un ton, qui, souvent, rappelle celui du ''s'ils sont pas contents, qu'ils retournent dans leur pays'' du débat des accomodements raisonnables... sauf que la jeunesse, son pays, il est ici.
C'est elle qui devra vivre dedans le plus longtemps, c'est elle qui est ignorée quand vient le temps de le (re)modeler. En plus, on ne parle d'elle et de ses revendications que quand il y a des débordements (de la casse, de la violence - peu importe le ''bord'' qui commence). Crisse - sont pas cons, si c'est juste quand ça pète qu'ils passent à la TV et que le Premier Ministre Jean Charest se pointe le visage - lui qui, en plus de trois mois de crise n'a JAMAIS rencontré les étudiants - ben, ils vont en faire de la casse!
Les boomers semblent oublier que les hopitaux ''gratuits'', l'éducation ''gratuite'', les pensions ''généreuses'' - non seulement ce sont eux qui les ont obtenus, en se battant contre leurs aînés, en se faisant traiter d'enfants-rois, ce sont également eux qui, une fois ayant trait la vache, se sont assurés de la saboter bien comme il faut, à sabrer dedans au point où plus rien n'est gratuit ni généreux - sauf, bien entendu, les contrats gouvernementaux empreints de corruption généralisée.
Tout ça dans le territoire le plus imposé et taxé en Amérique.
On enlève des services aux citoyens pour payer les amis du Parti et la mafia, dont un, Tony Accusro, est milliardaire grâce à ses contrats!
Les boomers, ça chiale quand on parle d'instaurer des péages aux ponts, d'augmenter la taxe sur l'essence... mais les jeunes qui veulent avoir droit aux mêmes services qu'eux ont eu, faudrait qu'ils ''fassent leur part''?
On ne s'est pas compris, Papi.
Ce n'est pas que vous nous avez élevé à tout avoir, tout cuit dans le bec. NON.
C'est que vous nous avez élevé dans un pays démocratique, socialement responsable, qui va prendre soin de ses aînés autant que sa jeunesse, que la prochaine jeunesse. Vous nous avez élevé dans un pays fondé par deux peuples qui s'haissaient et qui finiront inévitablement par se séparer en nous disant qu'il fallait préserver notre identité pour ne pas être perdus quand le temps arrivera.
Vous nous avez élevé dans un pays de Chartre des Droits, où l'ONU nous considérait la Voix de la Raison; qui se soucie de l'environnement et ne donnera plus jamais nos ressources naturelles à des étrangers qui nous ''mangeront la laine sur le dos''.
Vous nous avez élevé dans un pays où être au service de son peuple était de l'écouter, de l'aider à progresser, un pays où on pouvait se permettre gouvernement minoritaire après gouvernement minoritaire pour modérer les points de vue; un pays qui privilégie la santé et l'éducation - deux clés à l'autonomie intellectuelle et économique.
Vous vous êtes battus pour ce pays; nos grand-parents ont souffert pour vous le donner; nos ancêtres s'y sont installer sans savoir qu'un jour, l'Utopie serait presque possible - si seulement ceux qui avaient mis en nous ces rêves n'avaient pas changé leur chemise de bord.
On ne te veut pas de mal, Papi. On va prendre soin de toi, parce que tu as fait la preuve pendant 40 ans que tu n'en étais pas capable. Nos routes sont une risée mondiale, nos hopitaux sont contaminés d'un mur à l'autre, nos citoyens s'engueulent à ne plus rien entendre, nos forces de l'ordre sont trop occupées à prendre des photos des jeunes ou les tabasser pour faire leur vraie job (arrêter des criminels, traquer des voleurs, des violeurs, résoudre des meurtres), le Fédéral rie de nous et à chaque jour brime notre droit de parole, nos buildings s'écroulent, nos maires abusent de leur titre.
Tout ça, c'est vous.
C'est vous comme la peur d'élire André Boisclair parce qu'il préfère dormir (ou pas) avec des hommes, alors que vous n'avez jamais jugé bon d'élir une femme (Kim Campbell, on se rappelle, c'est Brian Mulroney qui l'a placée là quand il a vu qu'il perdrait ses élections).
En analogie de hockey, certains d'entre vous avez été des Pierre Gauthier, d'autres des Réjean Houle; dans la plupart des cas récents, vous avez été des flops monumentaux, des erreurs monstrueuses.
Nous méritons la chance de vous démontrer comment ça pourrait marcher, aprce qu'avec vous, chers dinosaures, nous marchons vers l'extinction.
Libellés :
baby-boomers,
éducation,
Histoire,
Jean Charest,
jeunesse,
Nouvelles,
politique,
politique Canadienne,
Québec,
société
jeudi 2 septembre 2010
Bellemare Vs Charest
J'apprécie au plus haut point la guerre médiatique que Marc Bellemare livre à Jean Charest en ce temps mort de politique au Québec. Puisque le PQ dort au gaz (un peu commes les Démocrates aux States) et que L'ADQ prouve qu'elle est morte, les Disgraciés de Charest nous divertissent eux-mêmes.
Ne vous y trompez pas, par contre: s'il y avait élections auourd'hui, les Libéraux gagneraient toujours haut-la-main malgré les innombrables scandales de corruption et le taux d'insatisfaction à son endroit: les anglophones, les anti-séparatisses et les ''amis du Parti'' à eux seuls font le tiers du vote. Il faut ajouter à cela les partisans du PQ qui haïssent Pauline Marois et les gens de droite qui préfèrent voter Libéral que de gaspiller leur vote sur l'ADQ et - paf! on a 50% de l'électorat, drette là, sans même se forcer. Deux ou trois promesses électorales, ''santé, éducation, familles, baisses d'impôts, sécurité'' - et bang! Majorité. Fin de la parenthèse.
Toujours est-il que le seul adversaire de taille pour les Libéraux sont les Anciens Libéraux. Et Marc Bellemare, puisqu'il accuse le gouvernement sans avoir toutes les preuves en mains, doit rendre sa cause publique. Parce qu'on sait tous que c'est comme ça que ça fonctionne en Amérique Du Nord: les amis du Parti et les Grands Donateurs s'achètent le droit de nommer des ministres et, dans ce cas-ci, des juges.
Charest, lui, bien qu'il sait qu'il est dans le tort, appuyé tel qu'il est non seulement par son avocat personnel mais aussi celui du Parti et celui du Gouvernement, sait aussi qu'il risque bien de gagner en cour. C'est pourquoi il poursuit Bellemare pour diffamation, question de se redorer le profil et de recevoir une compensation financière après s'être fait trainer dans la boue.
Mais voici que Bellemare contre-attaque avec une contre-poursuite à son tour - et exige, en plus, que la Cour invalide celle du premier ministre, parce qu'elle a été déposée sous le nom de ''Jean Charest'', qui est le nom d'artiste du premier ministre, dont le nom officiel est John James Charest.
Bien entendu, tout cela est connu depuis longtemps, mais Bellemare se sert de l'opinion publique pour démoniser Charest, le faire non seulement passer pour anglophone mais aussi comme menteur, ou cacheur de vérités.
La semaine dernière, Bellemare avait la faveur du deux-tiers de la population. Je crois bien qu'il va monter ça aux trois-quarts. Bien joué, ancien ministre de la justice.
Ne vous y trompez pas, par contre: s'il y avait élections auourd'hui, les Libéraux gagneraient toujours haut-la-main malgré les innombrables scandales de corruption et le taux d'insatisfaction à son endroit: les anglophones, les anti-séparatisses et les ''amis du Parti'' à eux seuls font le tiers du vote. Il faut ajouter à cela les partisans du PQ qui haïssent Pauline Marois et les gens de droite qui préfèrent voter Libéral que de gaspiller leur vote sur l'ADQ et - paf! on a 50% de l'électorat, drette là, sans même se forcer. Deux ou trois promesses électorales, ''santé, éducation, familles, baisses d'impôts, sécurité'' - et bang! Majorité. Fin de la parenthèse.
Toujours est-il que le seul adversaire de taille pour les Libéraux sont les Anciens Libéraux. Et Marc Bellemare, puisqu'il accuse le gouvernement sans avoir toutes les preuves en mains, doit rendre sa cause publique. Parce qu'on sait tous que c'est comme ça que ça fonctionne en Amérique Du Nord: les amis du Parti et les Grands Donateurs s'achètent le droit de nommer des ministres et, dans ce cas-ci, des juges.
Charest, lui, bien qu'il sait qu'il est dans le tort, appuyé tel qu'il est non seulement par son avocat personnel mais aussi celui du Parti et celui du Gouvernement, sait aussi qu'il risque bien de gagner en cour. C'est pourquoi il poursuit Bellemare pour diffamation, question de se redorer le profil et de recevoir une compensation financière après s'être fait trainer dans la boue.
Mais voici que Bellemare contre-attaque avec une contre-poursuite à son tour - et exige, en plus, que la Cour invalide celle du premier ministre, parce qu'elle a été déposée sous le nom de ''Jean Charest'', qui est le nom d'artiste du premier ministre, dont le nom officiel est John James Charest.
Bien entendu, tout cela est connu depuis longtemps, mais Bellemare se sert de l'opinion publique pour démoniser Charest, le faire non seulement passer pour anglophone mais aussi comme menteur, ou cacheur de vérités.
La semaine dernière, Bellemare avait la faveur du deux-tiers de la population. Je crois bien qu'il va monter ça aux trois-quarts. Bien joué, ancien ministre de la justice.
Libellés :
Jean Charest,
Langue,
Marc Bellemare,
politique,
politique Canadienne,
Québec
jeudi 8 avril 2010
Pierre Curzi Se Réveille
Tiens, Pierre Curzi vient de se rendre compte, après une vaste étude, que le fait Montréalais devient de plus en plus anglophone... ça doit faire un méchant bout de temps qu'il n'est plus en ville, parce qu'on le ressent partout, à tout bout de champ.
Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.
Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).
Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.
Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.
En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.
Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.
Vraiment, bravo. Et: Fuck You.
Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.
Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).
Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.
Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.
En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.
Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.
Vraiment, bravo. Et: Fuck You.
Libellés :
Arcade Fire,
Céline Dion,
culture,
français,
Jean Charest,
Montréal,
Parti Québécois,
Pauline Marois,
Pierre Curzi,
Québec,
Wolf Parade
Inscription à :
Articles (Atom)