samedi 19 mai 2012
Un Fossé Générationnel
La fin des années 60, elle, partout en Amérique du Nord et dans certains pays d'Europe, a été le théâtre de la contre-culture, qui a aussi amené son lot d'avancements idéologiques, égalitaires (femmes, Noirs, sentiment anti-guerre, etc).
L'identité Québécoise, elle, telle qu'on la connaît, a pris son envol au milieu des années 70, avec les shows de la St-Jean sur le Mont-Royal et culminant par la première victoire du Parti Québécois de René Lévesque.
La société a peu et très changené depuis, en même temps. Il y a une grande partie de la population qui croit que tout est encore beau, que nous vivons dans un monde créé par ces événements, mais qui se targue, en plus, d'être plsu '''réaliste'', surtout économiquement.
D'autres veulent modifier notre façon de faire pour qu'elle revenienne plus idéalistes, notamment les jeunes.
Certains ''vieux'' semblent oublier que les principes défendus par les jeunes sont les mêmes que les baby-boomers ont obtenu il y a 50 ans, traitent les jeunes d'enfants-rois et utilisent un ton méprisant quand vient le temps d'un véritable débay de société. Un ton, qui, souvent, rappelle celui du ''s'ils sont pas contents, qu'ils retournent dans leur pays'' du débat des accomodements raisonnables... sauf que la jeunesse, son pays, il est ici.
C'est elle qui devra vivre dedans le plus longtemps, c'est elle qui est ignorée quand vient le temps de le (re)modeler. En plus, on ne parle d'elle et de ses revendications que quand il y a des débordements (de la casse, de la violence - peu importe le ''bord'' qui commence). Crisse - sont pas cons, si c'est juste quand ça pète qu'ils passent à la TV et que le Premier Ministre Jean Charest se pointe le visage - lui qui, en plus de trois mois de crise n'a JAMAIS rencontré les étudiants - ben, ils vont en faire de la casse!
Les boomers semblent oublier que les hopitaux ''gratuits'', l'éducation ''gratuite'', les pensions ''généreuses'' - non seulement ce sont eux qui les ont obtenus, en se battant contre leurs aînés, en se faisant traiter d'enfants-rois, ce sont également eux qui, une fois ayant trait la vache, se sont assurés de la saboter bien comme il faut, à sabrer dedans au point où plus rien n'est gratuit ni généreux - sauf, bien entendu, les contrats gouvernementaux empreints de corruption généralisée.
Tout ça dans le territoire le plus imposé et taxé en Amérique.
On enlève des services aux citoyens pour payer les amis du Parti et la mafia, dont un, Tony Accusro, est milliardaire grâce à ses contrats!
Les boomers, ça chiale quand on parle d'instaurer des péages aux ponts, d'augmenter la taxe sur l'essence... mais les jeunes qui veulent avoir droit aux mêmes services qu'eux ont eu, faudrait qu'ils ''fassent leur part''?
On ne s'est pas compris, Papi.
Ce n'est pas que vous nous avez élevé à tout avoir, tout cuit dans le bec. NON.
C'est que vous nous avez élevé dans un pays démocratique, socialement responsable, qui va prendre soin de ses aînés autant que sa jeunesse, que la prochaine jeunesse. Vous nous avez élevé dans un pays fondé par deux peuples qui s'haissaient et qui finiront inévitablement par se séparer en nous disant qu'il fallait préserver notre identité pour ne pas être perdus quand le temps arrivera.
Vous nous avez élevé dans un pays de Chartre des Droits, où l'ONU nous considérait la Voix de la Raison; qui se soucie de l'environnement et ne donnera plus jamais nos ressources naturelles à des étrangers qui nous ''mangeront la laine sur le dos''.
Vous nous avez élevé dans un pays où être au service de son peuple était de l'écouter, de l'aider à progresser, un pays où on pouvait se permettre gouvernement minoritaire après gouvernement minoritaire pour modérer les points de vue; un pays qui privilégie la santé et l'éducation - deux clés à l'autonomie intellectuelle et économique.
Vous vous êtes battus pour ce pays; nos grand-parents ont souffert pour vous le donner; nos ancêtres s'y sont installer sans savoir qu'un jour, l'Utopie serait presque possible - si seulement ceux qui avaient mis en nous ces rêves n'avaient pas changé leur chemise de bord.
On ne te veut pas de mal, Papi. On va prendre soin de toi, parce que tu as fait la preuve pendant 40 ans que tu n'en étais pas capable. Nos routes sont une risée mondiale, nos hopitaux sont contaminés d'un mur à l'autre, nos citoyens s'engueulent à ne plus rien entendre, nos forces de l'ordre sont trop occupées à prendre des photos des jeunes ou les tabasser pour faire leur vraie job (arrêter des criminels, traquer des voleurs, des violeurs, résoudre des meurtres), le Fédéral rie de nous et à chaque jour brime notre droit de parole, nos buildings s'écroulent, nos maires abusent de leur titre.
Tout ça, c'est vous.
C'est vous comme la peur d'élire André Boisclair parce qu'il préfère dormir (ou pas) avec des hommes, alors que vous n'avez jamais jugé bon d'élir une femme (Kim Campbell, on se rappelle, c'est Brian Mulroney qui l'a placée là quand il a vu qu'il perdrait ses élections).
En analogie de hockey, certains d'entre vous avez été des Pierre Gauthier, d'autres des Réjean Houle; dans la plupart des cas récents, vous avez été des flops monumentaux, des erreurs monstrueuses.
Nous méritons la chance de vous démontrer comment ça pourrait marcher, aprce qu'avec vous, chers dinosaures, nous marchons vers l'extinction.
jeudi 23 février 2012
Débat Houleux Sur Facebook
Le prix des études universitaires fait jaser sur ma page Facebook...
Pendant que je poste des images telles que:
et
ça jase. Et c'est bien correct.
Mais quand j'ai partagé le statut suivant d'Amir Khadir, la marde a pogné:
Motion de censure visant à faire tomber le gouvernement inscrite par Québec solidaire : Que l'Assemblée nationale retire sa confiance et blâme le gouvernement libéral pour la grave atteinte à l'accessibilité aux études et au droit à l'éducation que représente laugmentation cumulative de 1 625 $ en frais de scolarité pour des études universitaires à temps plein. La motion sera débattue mardi prochain.Voici le fil de la conversation, qui se poursuit toujours à l'heure actuelle:
Bon, j'ai plus besoin d'un break de mes créanciers que d'encouragement, mais j'apprécie l'aide d'un ami dont la pensée est plus à droite que la mienne... parce que si on ne faisait que s'entourer de personnes qui partagent notre opinion, la palette de couleurs de notre vie serait composée de fluos et de gris, alors que les noirs, le blanc, et les couleurs flashes-sans-être-fluos sont si agréables...
Et Pô Paul s'apprête à se lâcher lousse... âmes sensibles... (c'est drôle, mais c'est rough, en venant de lui, ça fitte avec le bonhomme):
Et ma dernière rétorche avant de déjeuner (en deux parties parce que j'écris des romans):
Vraiment, du grand art!
samedi 11 juin 2011
Lagacé Commence À... M'Agacer
Après sa prise de position relativement comprenable dans le cas de Freddy Villanuova, ce ''jeune criminel de Montréal-Nord'', le voici ce matin qu'il défend les quatre policiers qui ont tué, mardi matin dernier, un itinérant qui se battait avec un sac de poubelles et un passant, qui ne faisait que se présenter au travail (un employé de l'hôpital Saint-Luc - j'imagine que Stephen Harper et Jean Charest vont appeler ça de la création d'emploi).
Trois balles ont été tirées, deux sur le sans-abris, une sur le passant. Alors que l'arme à feu ne doit être utilisée qu'en dernier recours.
Encore une fois, je suis issu d'une famille qui a incorporé le métier de policier (et de militaire) dans son arbre généalogique, pas un ado anarchiste anti-McDo. Dans tous les corps policiers (SQ, SPVM, GRC) qui les ont employés, jamais un d'eux ne s'est retrouvé dans une situation où la force fatale n'a été utilisée sans être le dernier recours. Même pour le sergent qui oeuvre dans St-Léonard et Montréal-Nord et doit faire face à une guerre de mafieux et de gangs de rue à tous les jours.
Il y a moyen de le faire.
Lagacé, absurde comme lui seul en est capable, y est allé de cette allégorie:
Dans un film américain, Bruce Willis aurait pris la situation en main. Hop, une prise de judo. Hop, une balle dans la jambe. Mais nous ne sommes pas dans un film américain. Nous sommes dans la vraie vie, dans une grande ville nord-américaine.
Le flic nord-américain ne tirera pas une balle dans la jambe de Mario Hamel, en ce mardi matin. Il n'est pas entraîné pour cela. Il est entraîné à tirer au milieu du corps. Il est entraîné à tirer pour tuer.Si c'est vrai, alors incorporons-donc quelques cours sinon d'arts martiaux alors d'auto-défense de base de style ''un homme contre un homme et son couteau'', le genre de cours qu'un doorman de bar trouve le moyen de terminer en deux semaines, de soir, entre des quarts de travail sur Crescent ou Ste-Catherine où il doit, justement, faire face à des épais armés en état d'ébriété presque chaque soir, sans jamais en tuer un et - plus important encore - sans jamais mourir lui-même. C'est faisable pour un boeuf de 350 livres qui travaille presque au salaire minimum avec son QI sous-normes, ce devrait l'être dans les écoles de police. Me semble.
samedi 3 octobre 2009
Pour En Finir (?) Avec Le Financement Des Écoles (Dont Notre-Dame)
Je m'attendais à te voir grimper dans les rideaux, c'est vrai. Défendre le droit commun devant le droit personnel, oui. Je te connais bien, et, en général, je m'accorde assez bien à ton diapason.
Nous voulons les mêmes choses: un pays libre, dans notre langue, qui respecte non seulement nos valeurs mais celles de nos concitoyens (peu importe leur origine), élever le niveau du discours, sortir du marasme...
Mais pour vrai? Un scandale sur une 'compagnie' qui donne de l'argent à une école?
Bon, au moins admettras-tu qu'il n'y aurait pas de scandale si Hydro-Québec, notre compagnie à nous tous qui me charge, perso, à moi, trois fois le prix que je payais il y a sept ans pour 'notre' richesse naturelle, aurait aussi donné à une (ou des) école publique(s)?
Ne vas-tu pas admettre, par contre, que dans une société qui dépérit depuis quinze ans (et, ironiquement, un taux d'appui au souverainisme qui chute au même rythme, faut croire que les Québécois aiment se faire avoir), avec un état qui peine à survivre à ses promesses d'améliorer les soins de santé et l'éducation, que subventionner une (ou des) école(s) secondaire(s) est une bonne chose?
Bon, bémol en partant: je ne parle pas de Pepsi qui sponsoriserait un cours sur l'Histoire 101 Pepsi où chaque homme de Cro-magnon serait dépeint avec une bouteille dudit breuvage, mais bien d'une société d'État qui donne du cash sans rien demander en retour (et sans rien obtenir, non plus) dans le seul but d'aider cette école?
Si c'est le cas, je peux vivre avec le fait que j'y vois un pas dans la bonne direction et que tu y vois ''le mauvais'' pas. C'est sûr que c'est un peu croche, subventionner le privé (peu importe le domaine), mais, moi, les questions que je me pose sont plus profondes. Parmi lesquelles: comment enrayer les conflits d'intérêts? Ou: pourquoi le PDG d'Hydro n'est-il pas le produit du système public? Et: s'il avait été issu du système public et qu'il aurait subventionné son ancienne école - y aurait-il matière à scandale?
J'aime que toi, tu voudrais commencer par les plus petits problèmes - et peut-être as-tu raison. Moi, je préfère 'voir global' et voir comment ce cas-ci peut nous aider à avancer en tant que société, tout en déplorant que ledit scandale ait forcé Notre-Dame à laisser tomber le financement (qu'il avait besoin, soit dit en passant). Parce que notre société idéale, je l'espère, sera situé quelque part entre les deux, tout en partageant nos idéaux, parce que comme Bernard Landry et Pierre Falardeau, nous partageons presu'exactement les mêmes idées mais nous nous différencions dans l'application de celles-ci.
Faut dire que je suis issu du privé et toi du public; mon école a formé des gradués du Cégep, et la tienne, a fait partie des bas-fonds d'un classement qui ne veut rien dire - à preuve, tu es entré dans la trentaine, tu fais ta maîtrise à l'étranger dans une université réputée, et moi, la trentaine depuis un an, je me morfonds dans une job qui peine à me donner des heures et je vis mal (très mal).
On pourrait se demander la question-Bougon: c'est qui le cave? - et plus souvent qu'autrement, ce serait moi - le reste du temps, aucun de nous.
Tes points sont valides - en partie parce qu'ils sont aussi les miens. Ne me reste qu'une seule question: s'il faut niveller par le haut et non par le bas (ce que nous prônons tous deux), pourquoi faut-il s'attaquer au haut avant d'améliorer le bas?
samedi 15 août 2009
Notre-Dame-Dans-La-Marde
Le Collège Notre-Dame- Mononc' Serge
Où se transmet l'Éducation
Dans l'amour de la tradition
(Aux filles aux chastes intentions)
Ainsi donc, Hydro-Québec, après avoir augmenté ses tarifs et fait chier l'ensemble de la population, a décidé de faire un don au réputé et réputable Collège Notre-Dame, qui, semble-t-il, a besoin de fonds pour rénover ses infrastructures sportives.
Cyberpresse presse le public d'émettre son opinion sur le sujet en prenant soin de mener le sujet vers le 'contre' en mentionnant que le PDG d'Hydro ''donne aux riches''...
À l'Assemblée Nationale, l'Opposition est contre et réclame la tête de Thierry Vandal, le PDG en question; le PQ semble l'être encore plus puisqu'il a droit à son propre article. Un dénommé Sylvain Gaudrault, aussi, est contre, outré, même, selon Le Quotidien, mais le journal ne mentionne pas pourquoi son opinion vaut quoi que ce soit...
Bon, c'est sûr que c'est d'un goût, disons, douteux, qu'on prenne l'argent que tous les Québécois ont payé en hydroélectricité et qu'on en remette une partie à une école qui coûte quelques milliers de dollars par année à chaque élève - surtout que ladite école s'adonne à être celle où Vandal a étudié et où, en plus, il siège au conseil d'administration.
Peut-être suis-je biaisé parce que moi aussi, j'y suis allé à Notre-Dame, et qu'ils m'y ont lavé le cerveau, mais, en soi, je vois beaucoup plus de points ''pour'' que de points ''contre'' cette histoire.
Bon, on veut amener le débat vers un angle ''on privilégie les riches avec l'argent des pauvres'', et c'est en quelque sorte vrai, mais il y a probablement quand même autant (sinon plus) de gens moins aisés qui envoient leur enfant à Notre-Dame que de riches dans les écoles publiques - pour la simple et bonne raison que Notre-Dame demeure une des meilleures institutions d'éducation au pays depuis 140 ans; en effet quand L'Actualité ne le place pas dans le Top 5 de ses écoles dans son palmarès annuel, elle le place ex-aequo deuxième-qui-devient-neuvième parce que trop d'écoles semblent se valoir en même temps, comme elle l'a fait en 2004.
On parle ici d'une école secondaire où 94% des élèves finissent par obtenir au diplôme de Cégep, ce n'est pas rien quand on considère que plus de la moitié de la population de notre Belle Province ne se rend pas là - public ou privé. Ne faudrait-il pas encourager les institutions qui forment bien ses jeunes sous le seul prétexte percevoient des frais d'admission? Ce serait un nivellement par le bas injuste et indéfendable!
Bon, va pour la qualité de l'école.
On semble aussi oublier qu'Hydro-Québec n'est qu'à moitié une société publique; elle a aussi des actionnaires, et des comptes à rendre. Et des impôts à tenter de ne pas payer. Pour ce faire, elle utilise des abris fiscaux. Elle subventionne l'art, certains festivals, certaines courses automobiles. Cette fois-ci, elle a décidé de donner à une école secondaire.
Une école secondaire - pas une prison, pas une clinique de méthadone, pas un centre d'euthanasie, pas une église, pas un congrès raciste, pas à la caisse du gouvernement Harper, pas à des millionnaires sportifs, pas des compagnies pharmaceutiques, pas des pollueurs.
Et pas non plus aux ''riches'' qui y envoient leurs kids. À l'établissement, qui ne peut augmenter ses frais d'admission que d'un certain pourcentage chaque année et dont les dépenses, comme les autres écoles il est vrai, ne font qu'aller en augmentant.
En plus, Vandal s'est abstenu de participer aux réunions d'Hydro et du Collège pendant qu'on pesait cette option. Comme les Molson l'ont fait quand ils ont acheté le Canadien il y a 3 mois malgré qu'ils étaient et sur le conseil d'aministration du Canadien et celui de Coors...
Encore une fois: c'est correct pour une compagnie privée (deux en fait) qui ne dévoilent jamais leurs 'chiffres' malgré qu'ils nous vendent leurs billets de spectacles 300$ (U2, Centre Bell) et leurs billets de hockey 175$ (Canadien, Centre Bell, match hors-concours!) - mais une école secondaire?
Le problème d'éthique en est un de société: une seule et même personne ne devrait pas pouvoir siéger sur plus d'un conseil d'administration. Ça crée une homogénéité dangereuse et tendancieuse qui oriente la société au complet dans une direction que de moins en moins de gens ont le pouvoir de décider de suivre. C'est vrai - et c'est mauvais. Mais tant qu'il n'y aura pas une loi contre, il faudra vivre avec.
Un des pires cas de ce type de conflit d'intérêts demeure Jacques Ménard, actuel chef de BMO qui a, justement, procédé à la vente du Canadien. Quand les Expos ont été vendus en 1991, vu ses contacts avec BMO Nesbitt Burns qui en devenaient actionnaires minoritaires, il a été nommé au conseil d'administration des Expos, ce qui l'a conduit à plusieurs postes simultanés, que je cite du site web de BMO:
Hey, ça en fait des affaires! Parlez-moi de ça, un gars qui en connaît autant en finances qu'en musique classique, en sports, en santé, en politique et en éducation! Crissez-le premier ministre, quelqu'un!L. Jacques Ménard est président du conseil d’administration de BMO Nesbitt Burns, l’une des plus importantes sociétés de valeurs mobilières au Canada. Il est également président de BMO Groupe financier, Québec. À ce titre, il chapeaute les activités de BMO Banque de Montréal et de ses filiales qui comptent quelque 170 succursales et 5 000 employés.
M. Ménard est présentement administrateur de Claridge Inc., de l’Institut de cardiologie de Montréal, de l’Orchestre Symphonique de Montréal et des Alouettes de Montréal. Il est également membre du comité consultatif de l’Institut des administrateurs de sociétés (Section du Québec) et membre associé du conseil d’administration des Réseaux canadiens de recherches en politiques publiques inc., en plus de siéger au Conseil consultatif international de l’École des HEC, au Conseil consultatif de l’École des affaires publiques Glendon de l’Université York et au conseil d’administration de la Fondation Macdonald Stewart.
M. Ménard a par ailleurs présidé le Comité de travail sur le financement et la pérennité du système de santé et de services sociaux du Québec, mis sur pied par le Gouvernement du Québec en décembre 2004. Il a publié en 2008 un premier livre intitulé Si on s’y mettait… , dans lequel il propose dix grands chantiers assortis de propositions d’actions concrètes pour relancer le Québec. Dans la foulée de ce livre, il a créé le Groupe d’action sur la persévérance et la réussite scolaires, composé de 28 membres en provenance de ministères du gouvernement du Québec, du milieu des affaires et d’organismes oeuvrant dans des domaines reliés à la persévérance scolaire. Le Groupe a dévoilé son plan d’action en mars 2009.
À côté de lui, Thierry Vandal, c'est rien. Et pourtant, c'est Vandal qu'on accuse de corruption et de conflits d'intérêts. Vous y comprenez quelque chose, vous?
De toutes façons, peu importe de quel côté du débat vous vous placez, demandez-vous: est-ce la première fois que l'élite redonne à l'élite? Surtout une élite qu'elle connaît? Dites-vous qu'on est ici dans un cas bien moins pire que celui de Dick Cheney et les contrats attribués à Halliburton en Iraq et en Afghanistan, ou des lois changées par George W. Bush pour accomoder ses amis de l'industrie pétrolière...
Encore une fois: Hydro-Québec a donné de l'argent...
à une école secondaire...
francophone...
originellement catholique...
Sacrament!
ajout: dans la foulée de la controverse, Notre-Dame a refusé le cash...