Bon, me revoilà. Ça fait un maudit bout que j'ai écrit ici. L'espace est toujours de la même couleur... ça me rassure. J'ai enfin fini ma thèse et ça fait vraiment du bien. Je ne dirais pas que c'est la satisfaction du devoir accompli qui me remplie de ce soulagement. Ce n'est pas non plus le fait d'avoir fini un long travail. C'est plutôt le fait que je peux maintenant décoller un peu de l'ordinateur et arrêter de trouver des prétextes pour ne pas travailler sur ma foutue thèse.
C'est bizarre pareil parce que, quand je fais un tour dans mes souvenirs, je regarde ces prétextes-là et je remarque qu'ils ont changés, non seulement au fur-et-à-mesure que moi je changeais, mais aussi au fur-et-à-mesure que les temps changeaient.
J'ai commencé mon processus de recherche en 2007. Dans ce temps-là, ce qui me distrayait c'était surtout sortir avec des amis, prendre une bière ou regarder la télé. Dans les trois cas, je me sentais coupable.
Puis, peu à peu, ça a été le fait de chatter avec le monde de mon patelin qui détournait mon attention.
Un jour, Dieu seul sait pourquoi, le Messenger a commencé à sonner de moins en moins et je me suis mis a avoir les yeux constamment rivés sur Cyberpresse. Je vous jure que ce journal est mauvais, en dépit de ce que ses employés en disent.
Après, ça a été Facebook avec le maudit jeu de Mafia War. Si on regarde froidement ce en quoi consiste ce jeu-là, on se rend compte qu'un nouveau né qui regarde le mobile au-dessus de son berceau pour s'endormir est beaucoup plus actif que l'étudiant crétin qui s'amuse à faire des clicks sur sa souri pour regarder une roulette de revolver faire un tour.
Combien de temps perdu. Combien de minutes qui ne reviendront plus.
Dans le fond, sortir et prendre une bière est extrêmement sain quand on y pense.
Il faut commencer à vivre mes amis.
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