Ok, tabarnak, ça va faire.
Il y a une dizaine de jours, le vénérable Pierre Rinfret, un nom qui sonne à mes oreilles les mots/compagnies ''CKAC et Journal De Montréal'' a déclaré, à l'émission sportive de V, L'Attaque À Cinq, que ceux qui avaient prédit une victoire du Canadien (de Montréal) contre les Capitals de Washington ne connaissaient rien au hockey.
Évidemment, j'étais outré. J'allais écrire une entrée de blogue l'envoyant promener et démontrant le pourquoi et le comment de ma propre déclaration selon laquelle le CH allait gagner (en 6, j'étais off d'une partie) - et pourquoi et comment je connaissais plus le hockey moderne que lui, vu que dans les 19 dernières années, j'ai vu plus de 3000 matchs de la LNH, mais aussi avec des statistiques à l'appui (genre que dans les 25 dernières années, le gagnant du trophée des Présidents s'est rendu en finale de la Coupe Stanley seulement 5 fois, donc que c'était rare, même si, à chaque année, les experts prédisaient la finale au premier de la saison régulière, en épais; c'est aussi pourquoi j'avais choisi les Capitals pour finir premiers en saison mais les Flyers pour se rendre jusqu'en finale, dans l'Est, même si je les voyais 5e au classement de la conférence, encore, off d'une seule place).
Mais, la vie étant La Vie, j'avais d'autres chats à fouetter. Comme dirait Dédé Fortin, ''l'amour, la mort, pis toute''.
Mais ce soir, pour la troisième fois, Jean Perron ressort, à la même émission, le même pronostic. Hey, Champion, ça va faire, me faire traiter de cave.
Surtout que Perron a la fâcheuse habitude de croire que parce qu'il a dirigé dans la LNH à une toute autre époque et a gagné une Coupe inattendue donnée par Patrick Roy pratiquement seul, malgré une équipe qui comptait en ses rangs des futurs membres du Temple de la Renommée tels Bob Gainey, Larry Robinson, Roy, Guy Carbonneau et Claude Lemieux. Ça se peut, que je n'aille pas joué dans la grande ligue, oui, mais j'ai joué jusqu'au niveau junior avec 10 gars qui se sont rendus dans la LNH, en allant au secondaire avec 4 autres qui s'y sont rendus, et je regarde, mange et analyse du hockey de 3 continents, 7 ligues et 4 réseaux nord-américains depuis plusieurs années. Ça se peut-tu qu'en regardant coacher Scotty Bowman, Jacques Lemaire et Viacheslav Bykov, on en apprenne plus sur le hockey qu'en étant Christian Laflamme qui a quand même joué dans la LNH, mais pour la pire équipe que le CH ait mis sur la glace?
Sans compter que pendant 5 étés consécutifs, je suis allé donner des cliniques sur l'art de garder les buts dans des écoles de hockey avec des pros de la LNH à mes côtés...
Anyway, le but n'est pas de me vanter, ni de démontrer que j'ai la science infuse, mais bien de montrer à quel point ces prétendus ''experts'' se voient plus haut que leurs téléspectateurs et auditeurs. Le pire, c'est que plus souvent qu'autrement, ces vantards et morons-là ont des émissions à la télé et la radio, c'est malade. Pour vrai, à part Bob McKenzie, René Pothier et, mettons, Tony Marinaro pour ses plugs de la mort, on parle de vétérans du métier, blasés, qui quittent le Centre Bell après deux périodes et écoutent la fin de la game distraitement dans leur char (soit à CKAC ou à la super-partisane CJAD) en s'en allant chez eux, en parlant sur leur cellulaire avec leur femme pour savoir s'il reste du lait dans le frigo. Et qu'en plus, la moitié de ces sbires (allo, Jean-Charles) ont eu leur job au JdM à une époque où écrire sans faute d'orthographe mais avec une syntaxe de 5e année (primaire) était considéré comme un accomplissement magistral et valait un emploi de journaliste.
Je sais que je vais en faire chier plus d'un avec cette entrée, et probablement même que mon oncle qui anime l'émission du amtin à CKAC en fera partie, mais j'ai été élevé par le fils d'un chef de section au Montréal-Matin qui hébergeait des joueurs du CH dans les années 50, 60 et 70; j'ai été élevé à entendre que Maurice Richard a failli être échangé ou même congédié mais que sa détermination plus que son talent l'ont mené à la gloire.
En fait, même en deuxième ronde, on a tenté, à la tivi et à la radio (sauf mon oncle et Gabriel Grégoire, qui sévissent à la même émission), de me faire la morale en me poussant ces mêmes leçons: Pittsburgh va gagner parce que Crosby, contrairement à Ovechkin, a du coeur, de la détermination, c'est un vrai leader.
Constat final: Ovechkin: 5 buts, 5 passes, 10 points, 60 tirs au but en 7 matchs contre le Canadien; Crosby: 1 but, 3 passes, 4 points, moins impliqué et spectaculaire que son coéquipier Malkin - et des dizaines d'exemples de problèmes de comportement, de braillard à mauvais perdant, vraiment pas des qualités de leader, de capitaine. C'est qui, le chokeur, maintenant?
Et l'important, l'essentiel?
Ce n'est pas qu'un joueur hausse son jeu d'un cran, c'est qu'une équipe le fasse, contre l'adversité.
Crosby a été menotté par le moins élégant patineur de la ligue (Hall Gill) et une verte recrue (P.K. Subban). Dan Bylsma n'a pas voulu tenter de contrer le meilleur franc-tireur des séries (Michael Cammalleri) de la même façon, en se disant que ''dans un café, la crème remonte toujours à la surface'', une déclaration toute-Pittsburghienne: le dernier à l'avoir fait, c'est Jaromir Jagr, en séries contre les Islanders, en 1993. Les Islanders ont gagné et se sont rendus en finale de conférence, qu'ils ont perdue, aux mains... du Canadien.
Se rappeller ça, c'est connaître son hockey. Demandez à votre confrère Marc De Foy, il vous dira la date exacte de la déclaration de Jagr. Et de Bylsma. Il pourrait même vous en sortir une similaire d'Alex Delvecchio, si ça se trouve.
Et connaître son hockey, ça veut dire savoir quand ne pas parier contre un gardien 'hot' comme Jaroslav Halak; si vous ne savez pas qui il est, j'en parle ici et ici sur mon blogue sportif, les grands. En séries, ça prend un gars dans le filet qui n'a pas peur de se mesurer à des adultes, pas un gars qui a gagné le championnat mondial junior à 19 ans, deux ans plus vieux que ses adversaires. D'ailleurs, pour une comparaison pas trop flatteuse de Carey Price et Jamie Storr, qui a accompli beaucoup plus que Price dans sa carrière, un petit coup d'oeuil rapide ici vaut la peine.
Tout ça pour dire ceci: le Canadien n'a joué avec un alignement complet que 5 fois dans l'année; les joueurs qui ont manqué la majeure partie de la saison, les vrais, les leaders du club, ne sont pas fatigués; avec nos gars des mineures et de 3re trio, on a réussi à faire les séries; notre gardien est en confiance; et bien que le CH aime perdre contre les Thrashers, les Islanders, les Hurricanes et les Leafs, ces clubs n'ont pa fait les séries. Les Capitals, eux, oui. Et nous sommes allés les battre chez eux alors que vous ne donniez pas cher de leur peau. Nous avons aussi toujours donné du fil à retordre aux Pens (encore une fois, sans nos meilleurs éléments), comme aux Sharks.
Ce n'est pas sorcier, ce sont des faits. Ils sont là, à la portée de tous.
Le hockey se joue sur la glace, messieurs, pas sur du papier. Ça donne des Coupes à la Caroline et à Tampa, en fin de compte, et ça donne des Sharks qui se font habituellement éliminer rapidement. Ça donne des Canucks en vacances et des Flyers (l'attaque la mieux équilibrée de la ligue et le joueur le plus salaud à la défense) qui tentent de faire l'impossible. Et c'est tout prévisible, c'est drette-là dans vos faces. D'ailleurs, j'avais prédit les Flyers en 7 contre les Bruins - j'ai hâte à demain.
jeudi 13 mai 2010
mercredi 28 avril 2010
Pas Debout, Ni Assis, Ni À Genoux, Ni Prosterné...
Bon, j'allais enfin publier, 24 heures trop tard, sur mon blogue francophone principal, ma Lettre Ouverte À Pierre Rinfret, ma réplique à ses commentaires épais d'avant-hier soir à l'Attaque À 5.
Mais voilà qu'un éditorial de La Presse met le doigt sur un beau bobo que je ne pouvais ignorer: Washinton prend de plus en plus de place dans la politique canadienne.
Oui, l'éditorialiste fait preuve de démagogie pour arriver à sa fin, à son point, mais quand même, le message passe - et passe bien.
Avec des Conservateurs au pouvoir à Ottawa qui sont moins-que-minoritaires mais qui gèrent le pays comme des rois fils-de-Dieu, le Canada, ce Beau Grand Pays, le ''plusse meilleur au monde'' n'est pas debout, ni assis, ni a genoux ou prosterné, mais bien tout nu et à quatre pattes devant les américains.
Une méchante chance qu'ils n'ont plus un cowboy au pouvoir, eux, qui ne demande qu'à nous rider...
Mais voilà qu'un éditorial de La Presse met le doigt sur un beau bobo que je ne pouvais ignorer: Washinton prend de plus en plus de place dans la politique canadienne.
Oui, l'éditorialiste fait preuve de démagogie pour arriver à sa fin, à son point, mais quand même, le message passe - et passe bien.
Avec des Conservateurs au pouvoir à Ottawa qui sont moins-que-minoritaires mais qui gèrent le pays comme des rois fils-de-Dieu, le Canada, ce Beau Grand Pays, le ''plusse meilleur au monde'' n'est pas debout, ni assis, ni a genoux ou prosterné, mais bien tout nu et à quatre pattes devant les américains.
Une méchante chance qu'ils n'ont plus un cowboy au pouvoir, eux, qui ne demande qu'à nous rider...
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mercredi 14 avril 2010
Ghislain Poirier À La Rescousse De La Culture
Depuis le temps que j'en parle aussi - 2005 dans la vraie vie, 2008 en blogues, 2009 en blogues, presque 2010 en blogues - voilà que les médias s'intéressent enfin au problème croissant de la Culture Indépendante qui se meurt dans notre belle ville qui, elle, continue de se vanter sur toutes les plate-formes internationales qu'elle trouve, du Grand Prix aux Sommets Économiques aux manifestations artistiques - tout en donnant des amendes aux artistes qui osent afficher leurs spectacles en public, en fermant par dizaines les petites et moyennes salles de spectacles, surtout celles qui ne sont pas affiliées à Spectra, qui semble être le Propriétaire et Gérant de la Culture-Québécoise-Qui-N'Est-Pas-Angélilienne.
Et si ça a pris Ghislain Poirier pour que ça sorte, soit. C'est un crisse de bon gars, et tout un DJ; son nom a une portée qui, je l'espère, finira par atteindre la bonne oreille au pouvoir - quoiqu'aujourd'hui, dans les bureaux du maire, on disait ne pas connaître Poirier. Faut quand même être ignorant de ce qui se passe dans sa propre ville... faut croire qu'un abonné de l'OSM (pour bien parraître en donnant ses tickets à ses voisins ou ''donateurs spéciaux'') qui va au musée juste quand il y a une occasion de se faire de la presse n'ira pas dans des soirées ''Bounce Le Gros'' qui attirent 2000 personnes au Métropolis...
Bande de caves.
Et si ça a pris Ghislain Poirier pour que ça sorte, soit. C'est un crisse de bon gars, et tout un DJ; son nom a une portée qui, je l'espère, finira par atteindre la bonne oreille au pouvoir - quoiqu'aujourd'hui, dans les bureaux du maire, on disait ne pas connaître Poirier. Faut quand même être ignorant de ce qui se passe dans sa propre ville... faut croire qu'un abonné de l'OSM (pour bien parraître en donnant ses tickets à ses voisins ou ''donateurs spéciaux'') qui va au musée juste quand il y a une occasion de se faire de la presse n'ira pas dans des soirées ''Bounce Le Gros'' qui attirent 2000 personnes au Métropolis...
Bande de caves.
jeudi 8 avril 2010
Pierre Curzi Se Réveille
Tiens, Pierre Curzi vient de se rendre compte, après une vaste étude, que le fait Montréalais devient de plus en plus anglophone... ça doit faire un méchant bout de temps qu'il n'est plus en ville, parce qu'on le ressent partout, à tout bout de champ.
Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.
Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).
Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.
Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.
En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.
Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.
Vraiment, bravo. Et: Fuck You.
Que ce soit le rayonnement international de notre culture (Céline Dion en anglais partout dans le monde, Arcade Fire, Wolf Parade) ou le ''fait Facebook'' qui apprend mieux l'anglais à nos jeunes que même nos écoles peuvent le faire, en passant par la chute du mouvement indépendantiste et la montée de l'américanisation (surtout par la culture hip hop auprès de nos jeunes), le fait français recule, et le fait anglais fait des gains, en soi.
Ajoutons à cela le fait que le succès engendre le succès: le fait qu'Arcade Fire ait marché autant a attiré des jeunes anglo-canadiens à emménager dans notre belle ville pour y tenter leur chance aussi; les succès répétés en informatique ont fait qu'EA (Electronic Arts) et Google ont implanté des bureaux en ville et Apple s'y est ouvert un magasin - toutes des compagnies dont les exigences internationales sont en anglais; l'énorme expansion de l'université Concordia, une école anglophone, qui attire de plus en plus les étudiants étrangers (surtout asiatiques), qui viennent de pays où, dorénavant, l'anglais est la langue seconde et le français n'est qu'un détail (alors qu'historiquement, le françias y avait une place prépondérante).
Ça donne des gains importants d'un côté, et une absence de vouloir de l'autre.
Et le PQ est le plus à blâmer dans tout ça, parce que depuis l'échec référendaire de 1995, au lieu d'amener tout le monde dans la même direction, ils ont tenté de diviser pour conquérir, en semblant oublier que notre force était d'être rassembleur.
En mettant de côté ''les ethnies'', ils ont fait reculer 25 ans de progrès linguistique et les ont fait vouloir se rallier à ''la minorité abusée'' anglophone. Et chaque fois que Pauline Marois s'ouvre la trappe, la haine envers le fait français augmente, de ce côté-là.
Ça donne deux décénnies de Jean Charest, un parti Libéral provincial qui a l'air rassembleur même s'il élimine peu à peu tous les avancements de société des 50 dernières années et augmente les frais des moins biens nantis tout en gardant leurs amis crosseurs à l'abri des regards - et dans les abris fiscaux.
Vraiment, bravo. Et: Fuck You.
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lundi 5 avril 2010
Murphy Peut Bien Aller Se Rhabiller
Pour la première fois de ma vie, je n'ai pas été malade de l'hiver: pas de grippe, de rhume, ni même une indigestion. Et sans vaccin, s'il-vous-plaît.
Il est donc normal que samedi, alors qu'il faisait un beau 25 degrés à l'extérieur, vêtu d'un jeans, de souliers, d'un t-shirt, un kangourou et une casquette, j'attrape un rhume - parce qu'en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, comme le dit le vieux dicton du 16e siècle.
Parce que malgré 600 ans d'évolution, dans les faits, je ne suis pas mieux qu'un paysan français qui ne se lavait pas et jetait ses excréments par la fenêtre.
Fait chier.
samedi 30 janvier 2010
Cyberpresse et Facebook
Bon, me revoilà. Ça fait un maudit bout que j'ai écrit ici. L'espace est toujours de la même couleur... ça me rassure. J'ai enfin fini ma thèse et ça fait vraiment du bien. Je ne dirais pas que c'est la satisfaction du devoir accompli qui me remplie de ce soulagement. Ce n'est pas non plus le fait d'avoir fini un long travail. C'est plutôt le fait que je peux maintenant décoller un peu de l'ordinateur et arrêter de trouver des prétextes pour ne pas travailler sur ma foutue thèse.
C'est bizarre pareil parce que, quand je fais un tour dans mes souvenirs, je regarde ces prétextes-là et je remarque qu'ils ont changés, non seulement au fur-et-à-mesure que moi je changeais, mais aussi au fur-et-à-mesure que les temps changeaient.
J'ai commencé mon processus de recherche en 2007. Dans ce temps-là, ce qui me distrayait c'était surtout sortir avec des amis, prendre une bière ou regarder la télé. Dans les trois cas, je me sentais coupable.
Puis, peu à peu, ça a été le fait de chatter avec le monde de mon patelin qui détournait mon attention.
Un jour, Dieu seul sait pourquoi, le Messenger a commencé à sonner de moins en moins et je me suis mis a avoir les yeux constamment rivés sur Cyberpresse. Je vous jure que ce journal est mauvais, en dépit de ce que ses employés en disent.
Après, ça a été Facebook avec le maudit jeu de Mafia War. Si on regarde froidement ce en quoi consiste ce jeu-là, on se rend compte qu'un nouveau né qui regarde le mobile au-dessus de son berceau pour s'endormir est beaucoup plus actif que l'étudiant crétin qui s'amuse à faire des clicks sur sa souri pour regarder une roulette de revolver faire un tour.
Combien de temps perdu. Combien de minutes qui ne reviendront plus.
Dans le fond, sortir et prendre une bière est extrêmement sain quand on y pense.
Il faut commencer à vivre mes amis.
C'est bizarre pareil parce que, quand je fais un tour dans mes souvenirs, je regarde ces prétextes-là et je remarque qu'ils ont changés, non seulement au fur-et-à-mesure que moi je changeais, mais aussi au fur-et-à-mesure que les temps changeaient.
J'ai commencé mon processus de recherche en 2007. Dans ce temps-là, ce qui me distrayait c'était surtout sortir avec des amis, prendre une bière ou regarder la télé. Dans les trois cas, je me sentais coupable.
Puis, peu à peu, ça a été le fait de chatter avec le monde de mon patelin qui détournait mon attention.
Un jour, Dieu seul sait pourquoi, le Messenger a commencé à sonner de moins en moins et je me suis mis a avoir les yeux constamment rivés sur Cyberpresse. Je vous jure que ce journal est mauvais, en dépit de ce que ses employés en disent.
Après, ça a été Facebook avec le maudit jeu de Mafia War. Si on regarde froidement ce en quoi consiste ce jeu-là, on se rend compte qu'un nouveau né qui regarde le mobile au-dessus de son berceau pour s'endormir est beaucoup plus actif que l'étudiant crétin qui s'amuse à faire des clicks sur sa souri pour regarder une roulette de revolver faire un tour.
Combien de temps perdu. Combien de minutes qui ne reviendront plus.
Dans le fond, sortir et prendre une bière est extrêmement sain quand on y pense.
Il faut commencer à vivre mes amis.
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Mon nouveau blog en espagnol: "Sociología desde un aprendiz"
Je fais présentement des démarches pour entrer dans un programme de doctorat en sociologie. Le problème, c'est que mon baccalauréat, je l'ai fait en études hispaniques et, dans ce programme-là, qui se veut pourtant interdisciplinaire, la sociologie ça n'existe tout simplement pas. Heureusement, durant ma maîtrise, on y a touché juste assez pour dire que j'ai commencé à perdre mon innocence en la matière. Alors, j'invite tous ceux et celles qui en savent un peu sur le sujet et qui comprennent la langue de Cervantes à faire un tour sur ma nouvelle page et à me dire si mes commentaires et analyses des oeuvres son pertinents, justes et s'ils ne sont pas à côté de la track. Avec cet exercice, j'espère faire entrer l'information dans mes méninges et me motiver à lire et à écrire.
Finies les folies... on étudie!
Finies les folies... on étudie!
jeudi 14 janvier 2010
Video of the Moment: Wycelf Jean
In light of the earthquake in Haiti, a thought for those who were injured, who died, and those left standing.
A thought to the diaspora as well, as Haitians are spread just about everywhere on this planet, particularly in North America, shaping us as we are shaping them.
Wyclef Jean first burst onto the scene as the frontman of hip hop group The Fugees; from the get-go, he wore his heritage on his sleeve, and as soon as he came into money, he made sure to help spread it in his country of origin as well. Sure, some of it was lost to local corruption, but that just made his resolve stronger in bringing aid directly to those in the street.
We might lose track of this from some of his more recent contributions to modern music, cameos on songs that don't mean anything, collaborations with pop stars (Shakira), film stars (The Rock) or divas (Mary J. Blige) - but the guy is a heck of a humanitarian.
Shout out. Props.
Also: if you're going to send money, please do so through usual, recognized NGOs. Too many fuckers are trying to use this crisis to rip you off.
Aussi: si vous donnez, veilluez le faire au travers d'ornagismes charitables reconnus mondialement. Il y a trop de crosseurs qui veulent profiter de votre générosité.
Je recommande Oxfam, Croix-Rouge et World Vision.
A thought to the diaspora as well, as Haitians are spread just about everywhere on this planet, particularly in North America, shaping us as we are shaping them.
Wyclef Jean first burst onto the scene as the frontman of hip hop group The Fugees; from the get-go, he wore his heritage on his sleeve, and as soon as he came into money, he made sure to help spread it in his country of origin as well. Sure, some of it was lost to local corruption, but that just made his resolve stronger in bringing aid directly to those in the street.
We might lose track of this from some of his more recent contributions to modern music, cameos on songs that don't mean anything, collaborations with pop stars (Shakira), film stars (The Rock) or divas (Mary J. Blige) - but the guy is a heck of a humanitarian.
Shout out. Props.
Also: if you're going to send money, please do so through usual, recognized NGOs. Too many fuckers are trying to use this crisis to rip you off.
Aussi: si vous donnez, veilluez le faire au travers d'ornagismes charitables reconnus mondialement. Il y a trop de crosseurs qui veulent profiter de votre générosité.
Je recommande Oxfam, Croix-Rouge et World Vision.
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Wyclef Jean
jeudi 19 novembre 2009
Écrire Sa Pensée
Il semblerait qu'encore une fois, aux nouvelles (et en première page du chef de file en la matière, le Journal de Montréal), on ait parlé du fait français au Québec, non pas de l'importance de conserver la langue et la culture qui nous est propre, mais plutôt du nivellement par le bas que l'on fait en acceptant de plus en plus de fautes d'orthographes dans notre société, de l'école au monde professionnel en passant par le monde des affaires et même de la publicité.
C'est une chose d'être inventif et de faire des jeux de mots, il en est tout autre que de tolérer la médiocrité et de viser le plus bas possible plutôt que d'élever le discours (et le public moyen) d'un cran.
Boileau disait:
Je ne suis pas le plus grand fan des Cowboys Fringants, mais quand même:
Ici, un post de Matante Fuck Off (que je lis régulièrement), plus sobre et moins négatif que le mien, qui m'a tout de même inspiré cette diatribe. Aussi à lire: les commentaires après ses textes, tout aussi incisifs et éclairés, qui ajoutent souvent au texte même.
Et puisque j'ai versé un peu dans la politique, Monsieur Réponse nous conseille de se tourner vers l'anarchie, quoiquequ'une anarchie assez spéciale...
C'est une chose d'être inventif et de faire des jeux de mots, il en est tout autre que de tolérer la médiocrité et de viser le plus bas possible plutôt que d'élever le discours (et le public moyen) d'un cran.
Boileau disait:
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisémentSi on ne peut pas épeler les mots comme il le faut ou, pire, si on confond un mot pour un autre, comment peut-on avoir les idées claires? Il y a une sacrée marge entre ''qu'un gars qu'on aime'' et ''qu'un gars con aime'', et ceux qui ne peuvent pas la remarquer n'aiment que des cons - et on revient à récompenser la médiocrité. Ça fait un monde de brebis sans cervelles, de fans du Canadien qui n'a plus besoin de gagner pour faire de l'argent, de voteurs de Parti Libéral quand on a peur d'avancer et d'ADQ quand on a peur des étrangers.
Je ne suis pas le plus grand fan des Cowboys Fringants, mais quand même:
(...) Mais quand je r'garde ça aujourd'huiOn a les gouvernements que l'on mérite, c'est plus souvent qu'autrement vrai. Mais il faudrait un leader, un meneur, quelque part, qui se lève et éduque notre crisse de masse épaisse pour nous sortir de cette impasse culturelle, sinon, à quoi bon sauver la culture, si elle se limite à Céline Dion, le Centre Bell et ce que Québécor nous dit d'aimer?
Chu donc pas fier de ma patrie
Ça dort au gaz dins bungalows
Le cul assis su'l statut quo
Dans ce royaume de la poutine
On s'complait dans' médocrité
Bien satisfaits de notre routine
Et du bonheur pré-fabriqué (...)
Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si tu rêves d'avoir un pays
Ben moi j'te dis qu't'es mal parti
T'as ben plus de chances de gagner à' loterie (...)
Si t'es content de ce pays
Ben ça mon homme c'est ton avis
Tu dois être le PDG d'une compagnie
C'est ça l'problème de ma patrie
Y'a pas personne pour s'indigner
Contre la fausse démocratie
Qui sert les riches et les banquiers
Dans cette contrée peuplée d'ignares
'Faut pas trop s'rappeler d'son histoire
Ici y'a juste les plaques de char
Qu'y ont encore un ti-peu d'mémoire...
Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si c'est ça qu't'appelles une nation
Probable que tu sois assez con
T'es mûr pour te présenter aux élections...
Ici, un post de Matante Fuck Off (que je lis régulièrement), plus sobre et moins négatif que le mien, qui m'a tout de même inspiré cette diatribe. Aussi à lire: les commentaires après ses textes, tout aussi incisifs et éclairés, qui ajoutent souvent au texte même.
Et puisque j'ai versé un peu dans la politique, Monsieur Réponse nous conseille de se tourner vers l'anarchie, quoiquequ'une anarchie assez spéciale...
lundi 16 novembre 2009
Ça Prend Des Mots Pour Faire Des Phrases
Tu sais, y'a 6 lecteurs avoués ici. Peut-être aussi des anonymes qui regardent de temps en temps. Mon blogue perso en français n'en a pas un seul, celui où je nomme les décorations que j'ai dans mon bureau en a un (!), comme mon blogue principal en anglais (quoique celui en anglais a des commentaires d'une bonne demi-douzaine de personnes différentes, mais ils ne daignent pas s'y abonner publiquement).
Et anyway... public ou pas, pour un blog, c'est moyennement (pas) grave, parce que si public il y a à avoir, il pourra lire tout ce qui a été publié précédemment, un peu comme quand on était au Cégep et que les filles se sont mises à lire Milan Kundera - une chance qu'il n'a pas attendu à 1998 pour se mettre à écrire, parce qu'on aurait perdu des dizaines de ses textes (dont L'Insoutenable Légèreté De L'Être) à se mettre sous la dent.
Les mots publiés qui ne passent pas au feu restent, comme les dessins dans les cavernes, comme les traces de cassures et de fêlures sur nos os, comme les peines d'amour dans nos coeurs. Et comme lire, ça se fait relativement vite, on peut se taper une intégrale assez rapidement si elle vaut la peine et si elle se laisse dévorer - un peu comme un bon steak saignant ou une fille de qualité.
Et ils peuvent être repris ailleurs aussi, dans des ouvrages de référence, des livres, sur d'autres sites web, dans des journaux - intégralement ou en étant retouchés (tu me connais, je préfère ne pas me mêler d'un texte une fois qu'il est terminé, mais si tu le voulais, la possibilité existe de le faire). La vie d'un texte ne se limite pas au premier endroit où il a été publié.
Moi, ce qui me gosse le plus quand il n'y a personne, c'est pour un événement, une performance, un show - quelque chose qui ne se reproduira plus jamais de la même façon - comme mes shows. Et y voir le même monde tout le temps, ça fait que je n'ai plus le goût de les faire payer pour venir me voir - tu ne peux pas, moralement, t'abreuver sur le sang de tes fidèles indéfiniment.
On a un bon dialogue ici, même si des fois je vise un peu plus à droite que je ne le pense vraiment dans le seul but - avoué - de te faire réagir.
Pis, comme tu me le disais au début: c'est pas grave, si c'est bon, ''ils'' vont venir. Laisse-les.
Sinon, au pire, les extra-terrestres qui découvriront notre civilization quand il sera trop tard (2015?), eux, se rendront compte de la pertinence de deux impertinents amis à la mort (et à la moelle) malgré le fait qu'ils sont séparés par une superpuissance dont la capitale commence par un W (''Winnipeg, zénéral?'').
Et anyway... public ou pas, pour un blog, c'est moyennement (pas) grave, parce que si public il y a à avoir, il pourra lire tout ce qui a été publié précédemment, un peu comme quand on était au Cégep et que les filles se sont mises à lire Milan Kundera - une chance qu'il n'a pas attendu à 1998 pour se mettre à écrire, parce qu'on aurait perdu des dizaines de ses textes (dont L'Insoutenable Légèreté De L'Être) à se mettre sous la dent.
Les mots publiés qui ne passent pas au feu restent, comme les dessins dans les cavernes, comme les traces de cassures et de fêlures sur nos os, comme les peines d'amour dans nos coeurs. Et comme lire, ça se fait relativement vite, on peut se taper une intégrale assez rapidement si elle vaut la peine et si elle se laisse dévorer - un peu comme un bon steak saignant ou une fille de qualité.
Et ils peuvent être repris ailleurs aussi, dans des ouvrages de référence, des livres, sur d'autres sites web, dans des journaux - intégralement ou en étant retouchés (tu me connais, je préfère ne pas me mêler d'un texte une fois qu'il est terminé, mais si tu le voulais, la possibilité existe de le faire). La vie d'un texte ne se limite pas au premier endroit où il a été publié.
Moi, ce qui me gosse le plus quand il n'y a personne, c'est pour un événement, une performance, un show - quelque chose qui ne se reproduira plus jamais de la même façon - comme mes shows. Et y voir le même monde tout le temps, ça fait que je n'ai plus le goût de les faire payer pour venir me voir - tu ne peux pas, moralement, t'abreuver sur le sang de tes fidèles indéfiniment.
On a un bon dialogue ici, même si des fois je vise un peu plus à droite que je ne le pense vraiment dans le seul but - avoué - de te faire réagir.
Pis, comme tu me le disais au début: c'est pas grave, si c'est bon, ''ils'' vont venir. Laisse-les.
Sinon, au pire, les extra-terrestres qui découvriront notre civilization quand il sera trop tard (2015?), eux, se rendront compte de la pertinence de deux impertinents amis à la mort (et à la moelle) malgré le fait qu'ils sont séparés par une superpuissance dont la capitale commence par un W (''Winnipeg, zénéral?'').
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